Veyron-Venoge - FC Grandson : 0 - 1

Devinez de quel drapeau national il s’agit ? Eh oui, vous l’aurez reconnu entre mille ! Il s’agit de notre presque homonyme africain, le Swaziland. Pourquoi ce drapeau ? Pour deux raisons. En premier lieu, c’est aujourd’hui l’anniversaire de son indépendance (du moins sur le papier…). Ensuite, en plus de notre ressemblance phonétique, il arrive de confondre nos hymnes nationaux (voir un certain match amical Maroc-Suisse). Que dire d’autre ? La Suisse a battu la Grèce, et contrairement à nos chers pseudo-journalistes des différents médias et torchons publics ou privés, je ne dirais pas que la Nati a un pied en Afrique du Sud, mais juste une foulée d’avance sur son adversaire du jour. Je n’aime pas les journalistes. Sinon, dans la rangée des bonnes nouvelles, le Portugal et la France voient provisoirement l’Afrique s’éloigner. Ceci n’a aucun lien avec Veyron-Venoge direz-vous, mais voilà, j’avais juste envie de déconner pour décompresser un peu…Ah oui, il reste 110 jours avant Noël.

Un superbe terrain pour des supers tacles…

Donc, au programme en ce dimanche ensoleillé, un match contre la jeune et talentueuse équipe de Grandson. Malgré un magnifique terrain (merci au Dahu et au Phacochère), nous ne nous présentions pas dans des conditions optimales. Suite à diverses absences (armée, blessures, vacances) P. Bordet a du racler les fonds de tiroir pour trouver 14 joueurs à mettre sur la feuille de match. Entre un Fabien qui, le matin même, a déjà joué 90 minutes avec la Deux, un Jérémy tiré du lit et un Philippe qui dû rechausser ses crampons plutôt que prévu, eut égard à une blessure aux chevilles. Ou aux genoux ? Heu…au talon d’Achille ? Je ne sais plus, j’ai perdu le compte…

Pour la deuxième fois d’affilée, c’est la foule des grands jours qui était présente, entre la Deux restée après leur match avec leur famille, les juniors rentrés de camps et les différents supporters (parents, (ex)-joueurs et amis), il devait bien y avoir une cinquantaine de personnes pour assister à ce match.

Le match commença très fort côté Veyron. Engagement, passe en retrait à Etienne, passe longue sur l’aile gauche, débordement de Pascal, centre, ti r croisé de Guillaume juste à côté. Après déjà 15 secondes, une occasion qui avait le poids d’un but. Le match continua sur ce rythme, et les Bleu ciel-Bleu roi menèrent le bal et purent produire un jeu agréable à regarder pour les spectateurs. Malheureusement, agréable n’est pas synonyme d’efficace. La dernière passe, souvent un centre, et les tirs furent imprécis.

Etienne « Béjart » Chappuis dans ses œuvres.

En cette première mi-temps, Veyron joua un jeu de débordement grâce à un milieu de terrain bien à son affaire. Etienne, grâce à ses passes de métronome, pu lancer idéalement les ailiers Pascal et Fabrice. Néanmoins, la balle eut de la peine à transiter par le centre où un Guillaume, en deçà de ses capacités réelles, pécha à la dernière passe et à la conclusion. Les locaux purent aussi se montrer dangereux dans les situations standardisées, même si le jeu de tête reste à entraîner. C’est donc avec une jouerie certes jolie mais inefficace que les deux équipes se quittèrent sur un score de parité pour aller boire un remontant.

Volonté, rage et envie furent bien présentes en première mi-temps

La seconde mi-temps fut un peu moins intéressante. Plus hachées, plus agressive, le jeu s’en ressenti. De plus, Grandson commença à se montrer dangereux, et les deux équipes purent produire un jeu offensif. Notre défense se montra assez bien à son affaire, les latéraux Tantan er Raphaël muselèrent bien leur joueur, et la charnière centrale composée de Jérôme et Christophe verrouillèrent bien leur zone. Tant et si bien que les deux seules dangereuses chances de but adverses furent deux penalties. Un à côté, et un second bien placé à ras le poteau. F*** ! Malgré un passage à trois derrière et trois devant durant la dernière quinzaine, le score ne changea pas. Nous payons cher notre manque de concrétisation, et c’est avec un arrière goût amer et désagréable, que pour ma part j’ai rarement eu dans ma bouche (et dieu sait toutes les choses affreuses que j’ai ingurgitées…), que nous avons quitté le terrain.

Je ne peux m’empêcher de tracer un petit parallèle de Géorgie-Italie. Dans le cas des transalpins, ils eurent besoin de deux auto-goals pour empocher la totalité de l’enjeu. Dans notre cas, les visiteurs eurent besoin de deux penalties pour nous voler les trois points. Et dans un cas comme dans l’autre, les locaux n’ont pas perdu le match sur ces goals spéciaux, mais sur le reste du match.

Encore et toujours, nous péchons à la conclusion. De cette incapacité découle notre deuxième grand problème, l’inaptitude à plier le match quand il le faut. En quatre matchs officiels, nous aurions pu/dû clore l’affaire avant la 90è minute. Que c’est-il passé ? Trois défaites largement évitables (1-2, 0-1, 0-1) et une victoire à la raclette (2-1). Trois goals marqués en quatre matchs, c’est peu, trop peu. Connaissez-vous la différence entre une erreur et une faute ? Une erreur, ce n’est pas grave, tout le monde peut en commettre. Mais une erreur se transforme en faute lorsque nous ne la corrigeons pas. A méditer.

Veyron-Venoge : Yannick ; Raphaël, Jérôme, Christophe, Tantan ; Pascal, Etienne, Fabrice, Guillaume ; Damien, Pierric : Jérémy, Philippe, Fabien, Laurent : Coach, P. Bordet.

Spectateurs : La Deux (Billy, Momo et compagne, Roland et famille, Max, Stéphane et fils (à nouveau avec une affreuse casquette bonhomme !), la double famille Rochat, Sylvain, ), Emilie et Hortensia, Pascal et Natalie Golay, Stéphane, Natalie et Clara Odin, Famille Tardy (Papa, Maman, Annick et Messi) + Pauline et Mousmous, Sébastien et plusieurs juniors, Donald, Voisin du dessous, Jeannette et Vincent Girardin, Christine et Stefan Heim, le clan Aubry (Kevin, copine et Michel), Vincent Janin, Jean-Marc Viret, Claudy Rosat

La preuve par le recours à la caméra, il n’y avait PAS de pénalty, le pied de Jérôme touche bel et bien le ballon !

Damien à l’assaut des goals adverses.

Raphaël excellent dans la couverture.

KAHN