Pour ce 4e match de championnat, notre équipe doit se rendre à Suchy, pour y affronter le FC Suchy-Sport. Ca ne s’invente pas. Pour une affiche attrayant comme Brigitte Bardot en combi-latex, rendez-vous est donné à 7h30 à la buvette de la Chaux pour y prendre un copieux déjeuner. Le coup d’envoi étant à 10h, un dimanche matin, nous pouvions nous attendre à des visages tirés. Eh bien non, bizarrement, tous les joueurs semblaient plus ou moins frais. Belle performance.
Suchy, certains connaissent déjà pour y être déjà venu l’année précédente pour y observer la II. Et ces personnes ne débordaient peut-être pas d’enthousiasme pour revenir jouer sur ce terrain. A l’instar des FC Arnex et Vaulion, le terrain est dans un état lamentable, les vestiaires à 400 mètres du terrain et des douches ont autant d’eau chaude que celles d’un camping deux étoiles en Ouzbékistan. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous étions bien motivé de commencer ce match.
Un terrain pas assez sec, comme en témoigne le genou de Thibaut
A l’instar du match précédent, les 15 premières secondes de jeu illustrent parfaitement les 90 minutes qui allaient suivre. Engagement, passe en retrait, passe latérale ratée et touche dans notre camp pour Suchy, sans qu’ils n’aient eu à toucher une seule fois le ballon. Ce début en fanfare, illustrant bien notre carence technique, additionnée à un terrain en mode champ de patate, n’allait pas faciliter notre tâche. Face à des adversaires refusant de jouer au foot, « mais ce n’est pas en faisant des passes qu’on gagne un match de foot » dixit un spectateur adverse, les locaux balancèrent tous leurs ballon devant. Les attaquants adverses réussirent admirablement à conserver le ballon, peut-être facilité, il est vrai, par un marquage assez large de nos défenseurs. Aux alentours de la 10e minute, suite à une perte de balle stupide, les est-Vaudois (pour nous en tout cas), en deux passes, purent se présenter en 1 contre 1 face au gardien. Simple, efficace, au fond. Pas joli, pas fort, mais au fond. Sur l’ensemble de la première mi-temps (et du match), les bonhommes de Suchy n’eurent que DEUX occasions. 50% d’efficacité. Exactement ce qu’il nous manque. En effet, plus tard dans le match, Fabrice se présenta également seul devant le goal, dans la même situation, mais échoua. Nous eûmes bien CINQ centres, coups-francs et autres corners idéalement tirés par Etienne, pour aucun résultat probant.
Pascal Bordet, un coach pas très satisfait.
La seconde mi-temps vit les Oranges-Noirs (les adversaires jouant en bleu-blanc, la Une piqua les maillots de la Deux) presser les adversaires. Tant bien que mal, car pas vraiment aidés par nos amortis à 8 mètres, des coups de vents déviants les ballons aériens et un arbitre au sommet de la courbe de Gauss de la nullité (avec certes une distribution des hommes en noir générale pas très large…). Finalement, c’est notre pacha de service, Guillaume, qui trouva le fond des filets, en s’enfilant insidieusement entre un défenseur et son gardien pour joliment lober ce dernier. Veyron continua à presser, et les adversaires à jouer la montre (ce qu’ils faisaient depuis la 10e minute approximativement…). Le gardien excella particulièrement à ce jeu-là. Simplement par anti-jeu ? Où alors un trop grand nombre de comptoirs à son actif ? Personne ne le sait. Malgré quelques occasions (Damien seul dans les 5 mètres, et qui … fait une passe !!!, Philippe qui rate un tir dans les 16 mètres (il me semble…), un pénalty flagrant non-sifflé), le score ne changea pas. Un égalité qui a le goût de la défaite.
Un trop grand déchet technique, combiné à un terrain aussi plat et lisse que le ventre de Gérard Depardieu multiplié par une météo venteuse et un arbitre d’une affligeante médiocrité n’est apparemment pas une bonne recette pour un beau match. Mais c’est bel et bien sur le premier point, et non les trois autres, qu’il faut aller chercher la raison de ce que je considère comme une défaite.
A noter :
La quatrième titularisation à une place différente de Tantan. Après avoir joué en ailier gauche contre la Vallée, en 10 contre Croy, et en latéral droite contre Grandson, le Razmoket expérimenta la position de défenseur central. Très bon choix, car il fit une excellente performance, et notre n° 4 du jour fut probablement le meilleur joueur de l’équipe sur le terrain.
4 matchs, 4 points et 3 goals marqués pour 4 encaissés. Au vu de nos objectifs, y a-t-il besoin d’un commentaire ?
La phrase du jour : « On presse les Oranges », spontanément balancé par votre serviteur et rapporté par un spectateur attentif.
Le joli coude à Guillaume, à regarder ci-dessous.
Avant de terminer, j’aimerais juste faire part de quelques remarques qui me viennent pêle-mêle à l’esprit. Elles ont pour but d’être constructives. Par ailleurs, ce serait vraiment cool si les joueurs qui lisent le blog (et je sais qu’à part Guillaume qui oublie et les nouveaux qui ne sont peut-être pas encore au courant, ils y en a beaucoup qui le lisent !) mettent dans les commentaires le même genre de remarques qui leur passe par la tête. Comme le dit le proverbe, c’est des petits ruisseaux qui font des grands fleuves…Ou autrement, c’est une accumulation de petits détails qui forment le tout.
(l’) attention : à de nombreuses reprises, certains joueurs ne regardent pas le ballon. Du style, « L’action est finie, je retourne à ma place en trottinant en regardant mes pieds, les personnes au bord du terrain ou même, pour les plus « hommes de terre », le champ d’à côté ». Du coup impossibilité de jouer rapidement. Je pense particulièrement aux balles arrêtées (coup-francs, 5 mètres) pour les joueurs à vocation offensive et aux relances à la main du gardien pour les joueurs défensifs.
Serrage des lignes : Lors de mes dégagements, seuls les attaquants courent vers le goal adverse. Les milieux restent à la ligne médiane. Du coup, il y a 2-3 joueurs au charbon devant et un immense écart entre les deux lignes concernées.
Dribbles défensifs : Même les grands défenseurs (pas en taille…) qui ont une bonne technique (Beckenbauer, Van Buyten ou Von Bergen) ne le font pas. C’est bien connu, une fois qu’on commence à dribbler, on a le regard rivé sur nos pieds et on ne peut plus le relever. Du coup, avec un peu de bol, on passe un, voir deux joueurs, mais trois fois sur quatre on le perd. Et qui dit perte de balle dans cette zone dit DANGER !
Centres, corners et coup-francs offensifs : Presque tout le monde se positionne ou plonge au second poteau. Parce que c’est plus facile de faire une tête de cet endroit ? Je suppose. En tout cas, personne ne coupe au premier poteau, où précisément plus de 2/3 de nos balles atterrissent. Depuis mes buts, c’est particulièrement flagrants et exaspérant.
Voilà pour ma part. N’hésitez pas à en mettre vous aussi. Et rendez ce blog un peu vivant.
Philippe, toujours sportif, et des têtes d’enterrés pour Tantan et Pascal…
Les courageux spectateurs : Stéphane et Maxime Guex, Mélanie, Kevin, Morgan et Michel Aubry, Todd et Bouée, Vincent J., Karin et Christine Heim (ps. aucun membre du comité…)
Veyron-Venoge : Yannick ; Thibaut, Tantan, Jérôme, Raphaël ; Pascal, Etienne, Fabrice (cap.), Guillaume ; Damien, Pierric : Laurent, Vincent C., Jérémy : Coach. P. Bordet
KAHN
5 commentaires:
Bah ... et pas un commentaire sur Pascal qui a vu rouge... tu crains pour ta place ???
Mise à part cela, il est vrai que les commentaires sur les "erreurs" de notre équipe sont très justes. Je rajouterais le manque d'agressivité sur certaines phases de jeu (on se soigne mais c'est pas encore top...)
De plus, il faudrait vraiment que l'on marque. Et cela ne vise pas que les attaquants. On défend ensemble on attaque ensemble même si le pourcentage d'occasions doit être très nettement en faveur des attaquants, il manque peut-être de temps en temps de soutien.
Et LE GROS POINT !!!! Pour Info j'ai joué !!!! Et je suis pas dans la compo...
misère de misère!!! Mille excuses! ca mérite bien une bière tout ca! Aïaïaë Caramba, en plus je parle de toi dans le match...
et pour pinailler un peu, techniquement, Pascal n'a pas vu rouge...
A ce soir!
sans vouloir de contredire... Pascal a vu rouge mais n'a pas reçu DE rouge...
euh... TE contredire...
Alors là, je vous arrête tout de suite! Le terrain à Vaulion est un peu le Wembley du nord vaudois! Au plaisir de vous y accueuillir d'ailleurs! Par contre pour les vestiares et les douches.. je ne peux que vous donner raison! A bientôt. Simon, FC Vaulion http://fc.vaulion.ch
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