lundi 23 novembre 2009

Le 12 novembre 2009, le comité s’est rencontré, cela vous concerne aussi !

Chose promise, chose due… voici le topo de la dernière assemblée du comité « élargi », sans les « séniors » qui avaient leur dernier match (gagné !!), donc comité quelque peu restreint quand même. C’est bon vous me suivez ?

Pour faire simple, il y’avait : Christian, qui nous recevait chez lui pour l’occasion, Fabien, Carole, Stéphane, Claude et moi-même. Etant excusés : Claudy, Jean-Marc et Steve.

C’est en début d’assemblée que Nathalie, notre chère buvetière, s’est jointe à nous pour nous annoncer sa démission L. En effet, la lassitude se faisant sentir, elle terminera à la fin de cette saison. Mais elle serait prête à rester si nous trouvons quelqu’un qui ferait les nettoyages. Donc maintenant :

Wanted :

Nous sommes à la recherche d’une personne qui serait intéressée à tenir les buvettes pour les matchs des actifs, et des juniors C, le week-end et également en semaine. Cette personne sera également responsable du nettoyage des buvettes. Ceci dès le mois de juillet 2010. Donc si cela vous intéresse, ou si vous connaissez quelqu’un qui sera intéressé, vous pouvez prendre directement contact avec Christian (coordonnées sur la page « responsable » de www.veyron-venoge.ch »).

Ou

Nous sommes à la recherche d’une personne qui serait intéressée à s’occuper des nettoyages de buvettes et vestiaires, afin que les locaux soient propres pour les matchs du week-end. Ceci dès le mois de juillet 2010. Donc si cela vous intéresse, ou si vous connaissez quelqu’un qui sera intéressé, vous pouvez prendre directement contact avec Christian (coordonnées sur la page « responsable » de www.veyron-venoge.ch »).

A vos agendas

Par la suite, nous avons fixé les dates des prochains manifestations, réunions, etc…, soit :

19 novembre 2009 : Raclette pour la Une, Deux et les Séniors

28 novembre 2009 : Nettoyage des terrains et buvette. Ainsi que table ronde avec les entraîneurs d’actifs.

2 décembre 2009 : Noël des Juniors

19 mars 2010 (à confirmer, selon salle) : Souper de soutien populaire

Juin 2010 (date à définir) : journée « Afrique du Sud » pour le Mondial. Programme également à définir. Les idées fusent… mais il faut encore concrétiser tout ça. Donc je vous informerais dès que les choses seront plus avancées.

3 septembre 2010 : Repas de soutien à midi

Pour information, et d’après les résultats financiers des derniers lotos, la décision a été prise de ne plus en faire. Donc pas d’abonnement à vendre et pas besoin de venir travailler…

En vrac :

- Une liste récapitulative des cartons « distribués » par l’ACVF a été demandée… Donc pour les concernés, économisez car les factures ne vont pas tarder à arriver chez vous.

- ON A REUSSI !!! Après des années d’acharnement, Christian a enfin cédé : Chaque buvette va être agrémentée d’une machine à café… une vraie !! Cela peut vous paraître complètement minime, mais je vous garantis que pour certains (ou plutôt certaines) c’était très important…

- Prochainement, parution dans le Journal de Cossonay d’un article sur le FC Veyron-Venoge, sur le camp des Dà9 à Ovronnaz, et sur le camp « Objectif 2010 » de la Une.

Je vous souhaite à tous une très bonne pause hivernale et à une toute prochaine.

Isabelle

dimanche 15 novembre 2009

Veyron-Venoge II - FC Champagne Sports II : 5 - 4

La der

Dernier match du premier tour mercredi dernier à La Chaux. Dernier match contre une équipe de Champagne qui joue les premiers rôles cette saison, et qui serait très bien placé à seulement 2 points du leader Slavia en cas de victoire dans ce dernier match. De notre côté, toujours passablement d'absences, la faute à l'armée et à des blessures toujours trop fréquentes. Manquaient Billy, Maxime, Roland, Momo, Fabien, Thierry, Sylvain, ... Une longue liste comme malheureusement presque toute la saison.

Heureusement pour nous, Philippe et Fabrice ont accepté de venir nous donner un coup de main.

Le dernier match entre nos deux équipes s'était déroulé dans un contexte complètement contraire. C'était à Champagne, un dimanche matin, par presque 35 C. Inutile d'essayer de comparer, mercredi le terrain était déjà gelé avant que nous ayons commencé l'échauffement. Champagne est également la seule équipe du groupe qui peut régater avec nous en terme de moyenne d'âge, mais du coup s'appuie sur un jeu très intelligent et une bonne maîtrise du ballon. Allions-nous pouvoir nous accrocher et faire valoir notre force dans les duels, rester assez disciplinés au marquage pour ne pas les laisser s'approprier le ballon et le faire circuler ? Ces deux points seraient assurément la clé du match.

Coup d'envoi, et premier coup d'accélérateur de notre part. Visiblement, notre échauffement nous a permis d'entrer dans le match beaucoup plus vite que nos adversaires. Lors des 5 premières minutes, ils ne purent jamais sortir de leur camp, avec déjà 3 grosses occasions de but par Philippe, Martial et Stéphane. Ce fut sur un corner consécutif à une de ces actions que le score se débloqua. Le corner fut tiré au premier poteau, et le ballon fut cafouillé avant de revenir directement sur Martial qui ajusta le but depuis les 5 mètres. 1-0, 100% mérité à ce moment de la partie.

Champagne commença à relever la tête et à faire de meilleures choses avec le ballon. Les premières escarmouches commencèrent de notre côté également. Ce fut cependant encore nous qui profitâmes le mieux des erreurs adverses, en récupérant un ballon au milieu de terrain. Un adversaire dribblé, un décalage sur Ludo, qui vit Stéphane faire un appel et lui donna un ballon exactement où il fallait. Stéphane parachevait le travail en frappant fort et juste dans son duel avec le gardien. 2-0. A ce moment-là, rien à redire.

Malheureusement, le Janus qui est en nous allait se manifester. Le match changea aussitôt totalement de physionomie. Les ballons arrivaient tous sur un joueur de Champagne, qui avait à chaque fois 2 ou 3 secondes pour décider quoi en faire, décaler, tirer ou accélérer. Plus de marquage, plus d'envie... Après quelques actions chaudes sur lesquels Totti put tester la résistance de ses bras, quelques fois à de multiples reprises, il fallait bien que nos adversaires trouvent la faille. Sur une relance moyenne, le ballon fut intercepté sur notre côté droit, à 40 mètres des buts. Le joueur trouva un coéquipier au centre qui n'avait pas un adversaire à moins de 10 mètres de lui. Je sortis pour faire barrage, mais ce joueur piqua une balle en cloche dans le dos de la défense qui resta sans réaction. Un attaquant plongea dans le trou, eu le temps de contrôler le ballon et de fixer Totti qui s'était retrouvé tout seul. 2-1, le match allait être encore long.

Alors que nous n'étions toujours pas de retour dans nos baskets, nous eûmes tout de même la possibilité de mettre le 3e but, encore sur un corner, par Higgins. 3-1 quelques minutes après la réduction du score, peut-être le coup sur la tête qu'il fallait pour enfoncer nos adversaires.
Malheureusement il n'en fut rien. Nous continuâmes à jouer avec un sac sur la tête, toujours sans marquage strict, et en plus avec des relances de plus en plus catastrophiques. La faute en particulier à notre éternel problème de 5 mètres, que ni le gardien ni aucun des défenseurs ne peut exécuter proprement. Sur le 4e ou 5e 5 mètres moyen pour ne pas dire autre chose, un adversaire récupéra immédiatement la balle et 4 seconde plus tard c'est un tir puissant dans le petit filet qui crucifiait Totti. Toujours par un adversaire non marqué, avec en plus cette fois-ci un mauvais alignement de la défense qui permis une passe très profonde. Mais comment la défense peut-elle s'aligner alors que c'est un latéral qui tire le 5 mètre et que la perte de ballon est immédiate ? 3-2, le score qui allait persister jusqu'à la mi-temps.

Durant la mi-temps, nous avons pu profiter de nous réchauffer un peu dans les vestiaires, avec un thé fort apprécié. Constat de toute l'équipe: 2 visages, problèmes de marquage et 5 mètres à mieux négocier. Un espoir, que notre jeunesse en attaque puisse payer, nos adversaires allaient sans doute baisser de rythme.

Le match reprit, avec malheureusement la physionomie de la fin de la première période. Un but d'avance avec un adversaire qui avait à chaque fois une solution de passe ou de tir, cela n'allait pas suffire. Il fallait rehausser le niveau de jeu, et tenter nous aussi de conserver le ballon en ne prenant pas de risque dès la première passe. Vers la 15e minute, Champagne trouva la faille. Alors que je m'étais décalé sur notre côté droite pour anticiper la montée d'un milieu qui se trouvait bien seul, la passe arriva sur un adversaire en plein centre, seul lui aussi. Le temps que je me jette sur lui, mon pied ne trouva plus que le sien (oups, il a quand même dû avoir mal sur ce coup, désolé), le ballon ayant déjà été projeté sous la latte d'un Totti impuissant. 3-3, cela devait arriver. Ce match ne serait définitivement jamais joué.

La partie s'équilibra, avec notamment l'aide Philippe qui recula faire les 5 mètres et nous permit de mieux gérer cette phase de jeu. Nous recommençâmes à montrer du jeu, ce qui se traduisit par quelques possibilités dans leurs 16 mètres. Sur un nouveau corner, Stéphane, quoique légèrement diminué à ce moment du match, put à nouveau nous donner 1 but d'avance. 3 buts sur corner dans le même match, ce n'est pas tous les week-end que cela arrive.

Champagne continuait de pousser pour revenir au score, toujours en faisant bien tourner le ballon, et en n'hésitant plus à affronter en un contre un. Ce fut lors d'une de ces percées balle au pied qu'un joueur tomba, à l'extrême limite des seize mètres, suite à un tacle pourtant correct de Pascal. Pénalty, l'arbitre n'était pas dans un grand soir, et joueurs comme spectateurs commençaient à manifester à chacune de ses interventions, ce qui n'arrangeait rien pour la bonne tenue du match. Pas facile le rôle d'arbitre. Le miracle du match contre Azzurri ne se reproduisit pas et Champagne transforma l'essai. 4-4. Le match pouvait basculer pour n'importe quelle équipe.

Il restait 5 minutes à jouer lorsque nous pûmes réaliser le chef-d'œuvre du match. Une action dans laquelle 5 joueurs furent impliqués, avec à la conclusion une longue passe latérale et un centre parfait de Sylvain pour Martial qui arrivait en pleine vitesse et frappa de volée. Boum, 5-4.

Il ne restait pas beaucoup de temps à jouer, mais dans ce match chaque seconde était une éternité. Contraction des distances, dilatation du temps, nous étions dans le domaine de la relativité restreinte cher à Einstein (ok, pas plus de physique pour ce blog-là, promis). Il a fallu s'accrocher jusqu'au bout, mais à la clé nous avons engrangé trois nouveaux points, qui nous permettent de faire notre meilleure performance sur un tour depuis au moins 5 ans. Tout en ayant égaré des points stupides et en étant passés à côté de deux matchs qui étaient en principe à notre portée. Mais bon, battre Azzurri et Champagne sur des matchs aussi indécis compensent nos manquements d'autres week-end.

Pour terminer, et pour clore les discussions d'après match où nous avons entendu que nous avions aligné la 4e ligue puisque nous jouions sur semaines, je tenais à préciser que seuls deux joueurs de la formation ne jouent en principe pas avec nous. Il s'agit des deux plus "vieux" de la 4e ligue (je sais, ça fait mal), et l'un d'eux revient après une très longue absence (facile à reconnaître, il était bien rasé). Leur apport fut précieux et apprécié, mais aucun d'eux n'a joué en attaque, aucun d'eux n'a marqué et ils avaient le même nombre de jambes que nous (quoiqu'il y en a un qui doit avoir trois poumons, cela doit faire bizarre sur une radiographie). Merci les gars pour votre coup de main.

Maintenant, la pause, idéale pour se remettre les articulations en place, moins idéale en ce qui concerne le tour de ventre (en tous les cas pour moi).

Veyron-Venoge : Totti - Stéphane D., Pascal, Yvan - Philippe, Fabrice, Ludovic, Higgins - Stéphane R., Martial, Yann D. - Puis Maguy, Sylvain et Yann M.

Buts: Martial (2x), Stéphane R. (2x), Higgins

lundi 9 novembre 2009

Veyron-Venoge - FC Sainte-Croix : 1 - 1

Résultat nul et logique (1-1) entre la Une et le FC Sainte Croix, devant la plus belle affluence aux Tigneuses depuis bien longtemps. Devant un parterre de familles, le match s’est déroulé dans une ambiance sympathique et fair-play. Un seul carton pas bien méchant à signaler sur l’ensemble de la rencontre.


Ambiance automnale à l’Isle

En ce froid mais agréable dimanche de novembre, la Une recevait à L’Isle son homologue de Sainte-Croix (10 matchs, 11pts) pour un match à six points. Renforcée par la présence de Tony, gardien des vétés, mais limitée par le nombre de blessés, absents et autre suspendu, la Une se devait (comme d’habitude…) de finir le tour sur une note positive. Sous le regard du paternel, le coach aligna une formation classique au vu des matchs précédents, et avec 25,5 ans de moyenne d’âge, aligna le milieu de terrain le plus vieux depuis bien des années.



La théorie d’avant-match

Autant le dire tout de suite, il y a peu d’événement significatif à relever en première période. Mis à part un but et un carton léger pour les visiteurs, le nombreux public n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est les ramequins au fromage amoureusement préparés par les tenancières.











Des visiteurs en mode Servette 98-99

Les deux équipes ont eut de la peine à entrer dans le match. Malgré une bonne volonté évidente de part et d’autre, le niveau ne décolla pas, pour rester le même tout au long des nonante minutes. Notre équipe pris a néanmoins légèrement pris le match à son compte durant la première mi-temps, et se procura quelques occasions plus ou moins dangereuses, sans réussir à pousser le cuir au fond. "Problèmes de concrétisation", comme l’a si bien souligné mon voisin de gauche, membre du comité au rire atypique. Le seul but tomba à la demi-heure de jeu, sur un cafouillage consécutif à un corner. Après deux têtes, Fabrice se retrouva seul avec le ballon dans les pieds. Il n’en fallut pas moins à notre Padalino local pour ouvrir la marque. Et… rien à signaler jusqu’à la mi-temps.


Une belle motivation pour aller boire le thé !

La seconde période fut du même acabit, si ce n’est que cette fois, c’est les visiteurs les plus hauts du groupe 4 qui prirent l’ascendant. Supériorité logiquement ponctuée par un but sur corner, que je n’ai pas vu, ayant dû répondre à l’appel de la nature (cf. Stéph et jack London). Comme quoi, il est toujours plus motivant de jouer face à la buvette. Au niveau du jeu à proprement parler, il fut pauvre. Malgré de bonnes idées, les actions furent trop souvent interrompues par un contrôle approximatif, des passes dans le dos ou une incompréhension entre deux joueurs. Bref, un match à faire tousser un Brésilien.

Deuxième mi-temps, avantage Sainte-Croix

Nous avions eu droit lors de nos précédentes confrontations face à Sainte-Croix à une avalanche de goals (1-4, 6-0). Aujourd’hui, ce fut tout autre. Malgré de l’engagement de part et d’autre, le match s’est soldé sur un maigre 1-1 tout à fait logique au vu de la physionomie du match. "Djeu ctéquipe de bout-de-bois", comme l’a si bien dit quelqu’un qui ne joue pas pour la Deux, qui n’est pas milieu défensif et qui n’est pas moustachu (cf. Simon).

Nouveaux tenanciers oblige, nous sommes allés après le match tester le Grütli version new-look. Eh bien, test plus que concluant. Très bon accueil, bonnes pizzas patatoïdales et fin de soirée assez tard pour conclure un tour plein de hauts et de bas.

Remerciements


Une partie des courageux spectateurs.

Une fin de tour, c’est aussi l’occasion de remercier toutes les personnes qui d’une manière où d’une autre nous ont assisté. Tout d’abord, les personnes et familles de la Une, de la Deux, des Vétés et des Juniors qui sont venues nous regarder tout au long de la saison. Que vous soyez venus une ou plusieurs fois, voir à tous les matchs pour les plus assidu(e)s, un grand MERCI. En temps que joueurs, on a toujours plus de plaisir à jouer devant du monde, surtout quand c’est des amis.

Merci aussi aux différentes personnes qui se sont occupées de l’entretien des terrains de l’Isle et de la Chaux (petite pensée à notre ex-Capitaine qui s’est ENCORE une fois fait opérer). Et last but not least, merci aux deux tenancières pour leur boulot, et qui ont été présentes à tous les matchs.

Statistiques

Petit résumé des différents chiffres de ce tour.

0, comme le nombre de victoire à l’Isle (0-1-1)

2, comme le nombre de cartons rouges récoltés ce tour. Après deux années consécutives sur le podium du prix du fair-play, celui de cette année s’éloigne gentiment.

3, comme le nombre de victoires à la Chaux (3-0-0). Cela fait des années que nous faisons des meilleurs résultats à la Chaux qu’à l’Isle, et inversement pour la Deux. Encore un des mystères non-résolus de la vie.

6, comme le nombre de matchs à l’extérieur (1-3-2). Pas forcément le top.

15, comme le nombre de points à la fin du tour. Idem à l’année précédente. Pas le top quand on pense qu’on a voulu faire mieux cette année.

15, comme le nombre de buts inscris par notre top-scorer Damien, soit 1,36 par match. Quand ça entre, ça entre !

23, comme le nombre de buts encaissés, soit 2,09 par match (1,88 pour Yannick). Mitigé.

26, comme le nombre de buts marqués, soit 2,36 par match. Au vu des problèmes de concrétisations de ces dernières années, des progrès ont été fait à ce niveau-là.

Un match engagé

Tantan en duel aérien


Mais où est le ballon ?

Ps. les autres photos du match, malheureusement de mauvaise qualité, sont disponibles ici : http://picasaweb.google.com/fcveyronvenoge

Pps. Au niveau des anniversaires, félicitations à Thibaut pour ses 5 ans de couple et à Nath la tenancière pour ses futurs 39 ans.

Ppps. Dates à retenir : mercredi 11, match de la Deux à la Chaux contre Champagne. Jeudi 12, Match des Séniors à la Sallaz. Mardi 17, Pour la Une, Traditionnelle bourgui de fin de tour dans la cave médiévale du Coach. Jeudi 19, raclette par le comité à la buvette de la Chaux pour la Une, la Deux et les Séniors. Samedi 21, nettoyage des terrains à l’Isle.

Supporters : Famille Girardin (Vincent, Jeannette et Ethan), Sacha et Simon, Sylvain et sa fille, Yassin, frangine et Mathis, Nathalie et Garfield, Isabelle, Claudy et Christian, Jacky, Kevin et Morgane, Papa Bordet, Tonton et oncle Damien, Famille de Tantan (Papa, maman, dame et une amie, et fiston), Todd et Bouée, Maxime et Stéphane, Stéphane Duc et Damien Duc (casquette…aarrgghh), Stéphane R. et famille, Stefan, Yannick et Joachim H., Papa et Maman Tissot, Famille Tardy (papa, maman, Anouck et le petit faucheur de gardien), Pauline, Fabien Chappuis, Romane et famille, Momo et sa femme + une copine, Laurent et Mély, 3 chiens et 2 voitures télécommandées + 7-8 supporters de Sainte-Croix.

Comité : 5/9 (Isabelle, Christian, Claudix, Fabien et Stéphane). Meilleure performance que nous sur le terrain !

Veyron : Tony ; Thibaut, Jérôme, Tantan, Raphaël ; Alexis, Etienne, Fabrice, Philippe ; Pascal, Damien : Vincent J., Vincent C., Christophe et Jérémy. Coach, P. Bordet.

But : Fabrice

Veyron-Venoge II - FC Ste-Croix - La Sagne II : 1 - 4

Résumé du coach :
 
Match à La Chaux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lisez le récits du match contre Arnex c'est la même chose.

Composition : Nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous, nous.

jeudi 5 novembre 2009

FC Vallorbe-Ballaigue - FC Veyron-Venoge : 5 - 3

Scénario et retournement de situation digne du Lausanne HC dimanche au Stade Prés-Sous-Ville. Après avoir pourtant mené 3 à 0 à la 55ème, la Une se relâche et en prend cinq dans une ambiance délétère.

Avant dernier match de la saison, et avant-dernière occasion de faire des points. Face au leader Vallorbe (9 match, 21 pts), l’envie de réaliser un coup est bien présente. Condensé de Varela, de Makelele et de Gattuso, l’équipe adverse a quelque peu changé dans son effectif depuis l’année dernière, même si l’état d’esprit est resté le même.


Vallorbe, son passé, ses grottes et sa gare

Suite à la suspension du gardien habituel, le coach a bien du se triturer les méninges pour trouver un dernier rempart. La Deux à Liverpool, un des gardiens des séniors en voyage et l’autre blessé, pas de juniors B… Que faire ? C’est finalement Raphaël qui s’y est collé. La formation (4-4-2) et la composition de l’équipe reste sensiblement la même que lors des matchs précédents, et les consignes sont claires. Prendre l’adversaire à la gorge dès l’entame du match, pour ne plus le relâcher. Objectif à moitié atteint à la fin du match…

Dans la grisaille de ce premier dimanche de novembre, le match a démarré sur les chapeaux de roues. Long ballon, et premier duel aérien entre Pascal et le gardien des locaux. Si les mains du gardien passe à côté du ballon, ses poings, eux, ne rate par contre pas la tête de notre blackboard-killer qui peut quand même cadrer son geste, sauvé sur la ligne par un défenseur. La couleur est tout de suite donnée.

Les 20ères minutes veyron un monologue de Veyron, qui asphyxie son adversaire en multipliant les phases de jeu à 1-2 touches de balle. Grâce à quelques belles transversales, aux percées des ailiers et au travail de sape effectué par nos deux attaquants, les visiteurs, en orange et noir pour l’occasion, purent se ménager les plus dangereuses occasions. Le premier goal tomba très tôt, vers la dixième minute, sur un coup-franc du redoutable Philippe bien coupé au premier poteau par Damien.

Le sosie d’Andy Egli a encore frappé.

Pascal doubla la mise un quart d’heure plus tard, en insufflant dans son tir aux seize mètres toute sa rage. Par la suite, consécutivement aux sorties de Philippe (douleurs en tirant un coup - franc) et d’Etienne (blessure, salement et méchamment fauché par un adversaire), le jeu s’équilibra, et Vallorbe pu se créer ses premières (mal-) chances de marquer. Notre nouveau - futur titulaire gardien sortit le grand jeu, en s’interposant tout d’abord sur un premier penalty, puis en distillant quelques réflexes par-ci par-là, et le score s’en trouva inchangé jusqu’au thé.

Pascal, comme à l’OM, toujours droit au but !

Durant la pause, les murs de nos vestiaires tremblèrent sous les gueulées de l’entraîneur vallorbier, qui a profité de la mi-temps pour rendre une visite de courtoisie à l’arbitre (5min), ainsi que secouer la forêt de cocotiers adverse (10 min). De notre côté, les ordres ont été de rester sereins, et de ne pas répondre aux provocations d’une équipe bien échauffée par le score.

On peut diviser la seconde mi-temps en deux parties. La première dura jusqu’à la 55ème minute, le temps qu’il fallut à Damien, encore lui, pour conclure une action « à montrer à l’école de foot ». Et c’est là que tout a basculé. Se croyant sans doute à l’abri, notre Une perdit la mentalité qui lui a donné trois goals d’avance. Je vais peut-être vous paraître dure, mais du point de vue où j’étais, j’ai assisté à l’abandon de Raphaël par sa défense. Rater une tête, laisser passer un ballon sous le pied ce n’est pas grave, cela peut arriver à tout le monde, mais par contre refuser de se battre et laisser le pauvre néo-gardien à son sort, c’est indigne d’une EQUIPE. Les locaux n’avaient qu’un seul geste technique aux pieds : le crochet. Pourtant, pendant une demi-heure, nous nous sommes fait ridiculiser, parfois plusieurs à la suite, en tournant systématiquement le dos au ballon. Pour laisser ensuite l’attaquant filer, sans avoir la volonté, la hargne ou tout simplement la fierté de vouloir le rattraper. J’ai eu mal au cœur pour Raphaël, qui a reculé l’échéance en se sentant bien seul.


Fatih Terim était sur le banc à Vallorbe (quand il n’était pas sur le terrain…)

Résultat final de 5 à 3 en faveur des Vallorbier. Comment peut-on réduire 50 minutes de bon boulot, de concentration et de solidarité en perdant… un peu de tout. Plus de collectif, plus de motivation, plus de fierté. Il n’y a pas si longtemps, une 5ème place nous aurait fait baver. Aujourd’hui, le liquide ne sort plus de la bouche, mais des yeux. Si on n’arrive pas à se donner pour soi-même sur le terrain, il faut au moins se donner pour les autres ! On peut dire, et c’est dommage, que le score est mérité au vu du « liquéfactionnage » de notre équipe. Bref, ce qui est fait est fait (ou ce qui n’est pas fait n’est pas fait), Vallorbe nous a donné une bonne leçon, et la Deux a bien fait de préférer aller voir Everton.

FC Vallorbe-Ballaigue

Si Croy rime avec culture populaire et Suchy avec culture fête, Vallorbe, elle, malheureusement, rime avec culture violence. Lorsque nos équipe de junior E s’affrontent (et le mot est juste…), ce sont leurs parents et leur jeune entraîneur de 15 ans qui incite ouvertement aux tacles et au jeu dure (quand ce ne sont pas les parents qui traversent le terrain pour menacer les autres parents). Lorsque notre Deux, composée de trenta-quadragénaires pères de famille, joue contre son homologue vallorbier, cela part en sucette. Sans parler de notre propre équipe, depuis quatre ans c’est la même chose. Jeu plus que brutal, menaces « à la fin du match, t’as plus de tête », « viens, à la fin du match on règle tout ça » ou encore « tu verras quand le sifflet aura sifflé ». S’il y a un point qui uni le FC Vallorbe, ce n’est pas le foot, mais la violence. Faut-il prévoir un budget sécurité pour le match retour ? Ce serait vraiment triste d’en arriver là…

On y est baigné dès l’enfance…

Mais à quoi sert ce club ? Pour moi, il y a deux types de club. Les grandes, qui sont construits comme des entreprises et dont le but est financier avec comme maître-mots : rentabilisation, performances et développement de talents. Et il y a les petits clubs, de banlieue comme de la campagne, dont la fonction principale est le social, et qui repose sur des valeurs plus humaines. Le sens des mots « groupe », « collectif » et « plaisir » prédomine sur l’individuel et l’argent. Vallorbe ne se situe dans aucune des deux catégories. Conclusion, le FC Vallorbe-Ballaigue ne sert à rien.

Prochain et dernier match du tour dimanche à 15h à L’Isle, contre le FC Sainte-Croix (8ème, 11 pts). Comme beaucoup de match cette saison, ce sera une rencontre à 6 points. C’est aussi l’occasion pour la Une de passer l’hiver avec plus de points qu’elle n’en possédait l’année précédente à la même époque (2008, 15 pts ; 2009 14pts). Alors, donnons un dernier coup de collier avant que la saison des bourguis ne soit officiellement ouverte !

Ps. Si la série d’invincibilité du Fc V-V a pris fin, celle des goals plantés par Damien reste encore et toujours d’actualité : 13 goals en 10 matchs, et il n’a plus raté le cadre depuis 5 matchs, série en cours. Félicitations, persévère !

Pps. Pour que cela soit clair, le poids de la défaite repose entièrement sur nos épaules, le fait que ce soit contre Vallorbe n’est que le chou de Bruxelles dans la soupe aux légumes.

Ppps. Bienvenue à la Papamobile II.

Pppps. Vendredi 13 novembre, Lausanne HC – Chaux-de-Fonds, qui vient ?

Veyron-Venoge : Raphaël ; Thibaut, Jérôme, Tantan, Christophe ; Alexis, Etienne, Fabrice, Philippe ; Pascal, Damien : Pierric, Jérémy, Vincent J., Vincent C. : Coach, P. Bordet.

Goals : Damien (2x), Pascal

Spectateurs : Isabelle, Nathalie et Garfield, Kevin et Morgane, John et Jessica (J-f et J-f…), Parents de Tantan, Papa Bordet, Vincent F., Todd et Yannick, Mars et G-M de Dam.

Comité : 1/9 (merci Isa…)


vendredi 30 octobre 2009

Veyron - FC Vaulion: 4 - 3

La dernière ligne droite de ce premier tour est enfin arrivée. Restant sur deux bons matchs, (7-2 contre Arnex et 1-1 à Montcherrand), la Une se devait de confirmer sa bonne disposition du moment. Face à un adversaire néo-promu cette année, les Verts de Vaulion, notre équipe avait toute les cartes en main pour espérer continuer sur sa bonne lancée : un contingent fourni (16 joueurs), un moral au beau-fixe et une envie d’enfin décoller de ce ventre mou du classement.

Non pas la brioche à certains joueurs, mais bel et bien le classement de la Une

Comme il est de coutume depuis un certain temps, il ne faut pas rater les premiers instants de nos matchs. Il ne fallut qu’une minute à Damien pour tenter son premier tir, croisé, qui força le gardien adverse à une belle détente. La Une continua à jouer offensif, sans trop laisser l’adversaire développer son jeu. Les bleu ciel – Bleu roi se ménagèrent quelques occasions plus ou moins dangereuses, et surtout bien annihilées par le gardien adverse. Et ce qui devait arriver arriva. En ne marquant, on se déconcentre un peu et … ce sont les adversaires qui marquent. Ce fut d’ailleurs par l’intermédiaire de ce diable de gardien, avec ses mines qu’il balance devant, qui provoqua le goal.



Les dégagements du gardien de Vaulion nous ont fait mal

Débordement, centre ras-terre au second poteau où l’attaquant est libre de marquer dans le but grand ouvert. Un quart d’heure de passé, et ouverture de la marque pour les locataires de Geoffroy-Guichard. Blessés dans leur égo, les joueurs à la Flûte l’Isloise tentèrent tant bien que mal de rattraper ce retard, pour aucun résultat concret jusqu’au thé.

Le terme de reprise a pris tout son sens. Quelques minutes après le début de la seconde période, Thibaut, après trois solos et deux tentatives infructueuses, crucifie le gardien pour relancer idéalement la Une.


Thibaut, l’intellectuel précoce de l’équipe, a marqué son premier but de la saison.

Le goal suivant fut l’œuvre du seul homme, avec Chuck Norris (pour autant que ce soit un homme…), à avoir réussi l’exploit à 14 ans d’exploser un tableau noir avec un crayon, j’ai nommé Pascal. Centre au point de pénalty, tir centré ras-terre en force juste sous le gardien. Veyron mène à la marque, et se doit de ne plus lâcher son os.

A la 65ème interviennent les premiers changements. Sortie de celui que les deux fossiles de l’équipe ont surnommé le Xavier Margairaz de Veyron, Alexis et entrée de Vincent J. Suivront successivement les entrées des trois autres remplaçants.

Les deux goals suivants seront l’œuvre de l’inévitable quincailler de l’équipe, Damien et de Pierric, qui marque son premier but en match officiel.


Le Staub PP5 B s’est mis en marche.

Par la suite, sur ce large score, la Une s’est relâchée et a commencer à se déconcentrer. Erreur à ne plus refaire ! Les dragons Verts (copyrights ; Tolkien) ont en profité pour réduire la marque sur corner. Deux minutes plus tard, la dernière action du match, qu’il ne fallait pas rater. Sortie avec un temps de retard de Yannick, qui se couche et couche l’adversaire en même temps. Résultat des courses : Pénalty, sortie « prématurée » (à la 92ème) et entorse pour l’attaquant vert, ainsi qu’un carton rouge agrémenté de trois matchs de suspension pour le gardien (moi…).

L’homme qui prétend toujours savoir où tirent les tireurs de pénalty endosse la tunique de gardien, et … encaisse le pénalty. « Mais il a changé d’avis au moment de tirer », qu’il dira plus tard…

Dans son précédent article, le Schtroumpf rédacteur de la Deux m’a lancé un défi et m’a proposé une bataille à coup de théories et de théorèmes scientifiques. Que faire face à la physique quantique et autres théories dont seul Thibaut à une chance d’y comprendre quelque chose ? A ses théories très poussées dans son domaine, l’étudiant-futur chômeur que je suis ne peux qu’opposer du fumeux et du farfelu. C’est pourquoi je suis fier de vous présenter :

La Constante du Paysan :

Elle s’articule sous la loi : On récolte ce que l’on sème, et à l’image des lois de physique, ne souffre aucune exception. Dans notre cas, elle se développe comme suit : On ne plante pas nos premières occasions -> On s’en prend un. On a trois buts d’avance, on se relâche -> on en prend deux. Thibaut persévère dans ses percées -> il marque à la troisième. Constante aussi simple qu’elle peut-être parfois cruelle. Heureusement pour nous, cette fois ça a été chaud, assez chaud. CONCENTRATION CONSTANTE, comme dirait le Professeur Maugrey Fol-œil.

Ps. La victoire de la Deux dimanche face à Azzuri Yverdon (2-1) porte à désormais cinq unités la série de match d’invincibilité du FC V-V, Une et Deux confondues.

Pps. Les Schtroumpfs n’ont pas d’orteils et leurs pattes sont blanches.

Ppps. Désolé pour le retard de l’article, mais j’ai mis jusqu’à mercredi pour digérer mon rouge. Et mercredi j’ai appris mes trois matchs de suspension, que j’ai mis jusqu’à aujourd’hui pour un peu digérer. Ceci explique mon manque de précisions quand au déroulement du match.


Le Schtroumpf roux/rouge a des problèmes de digestion.

Pppps. La rumeur est fausse, les Roux n’ont pas importé la grippe A.

Ppppps. Merci à la sublime Bouée d’avoir fait le superbe dernier résumé, il était magnifique.

Dimanche prochain, la Une joue chez l’incroyable leader, Vallorbe. Incroyable, car la saison précédente, en plus de les avoir battu deux fois (2-0 et 2-0), les Tire-lune n’ont absolument rien montré, et on pouvait s’inquiéter, ou se réjouir, c’est selon, de leur improbable avenir en 4ème ligue. Mais le vent de la fortune tourne rapidement, et cette saison on les voit truster la première place. Certain diront que le mot fortune a deux sens, et que le contingent astronomique de leur Une (35 joueurs) n’y est pas pour rien…En tout cas, si vous ne savez pas quoi faire ce dimanche à 15 heures, venez soutenir notre équipe à Vallorbe !

Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Tantan, Christophe ; Alexis, Etienne, Fabrice, Philippe ; Pascal, Damien : Pierric, Jérémy, Vincent C. et Vincent J. Coach, P. Bordet.

Goal : Thibaut, Damien, Pascal, Pierric.

Spectateur : Je me rappelle plus, désolé, et une dizaine de supporters de Vaulion.





mardi 27 octobre 2009

Veyron-Venoge II – Azzurri Yverdon II : 2-1 (1-1)

Le pressentiment de Dirac

L'équipe des Ex-moustachu

Nouveau dimanche, nouveau match. Le championnat avance. Plus que 3 matches à jouer dans ce premier tour. Un sentiment d’inachevé, quelques déceptions, et une crainte que l’adversaire du jour soit hors de portée. Quelques équipes que nous rencontrons régulièrement nous avaient avertis que Azzurri, c’était du rapide, du très rapide. Il est vrai qu’en défense, la rapidité n’est pas la plus grande de nos qualités. Mais il ne nous restait qu’à compenser…

Titi et sa stratégie ont bouffé gros minet ...

Manquaient à l’appel Maxime, qui ne fait pas un métier facile, Roland, Pascal, Coach Thierry, blessés, Totti, à la montagne, Billy, qui bossait, Léo, sous les drapeaux, … Devant l’absence de dernière minute de Maxime, Thierry appela Brel pour nous donner un coup de main. Brel accepta à notre plus grande satisfaction.

A cet instant la cheville de Stéph ne lui faisait pas encore mal...

Parmi les présents, je ne faisais pas le fanfaron. Suite à ma petite entorse à Montcherand, j’étais quasi certain de ne pas tenir plus longtemps que l’échauffement. Un Ponstan et ça repart. Pas la première fois, mais non plus pas la plus intelligente des choses à faire…
Le match débuta avec la remarque de Maguy que nous n’avions pas encore gagné à domicile cette saison. Pour conjurer le sort, Maguy opta pour un changement de superstitieux. Ayant gagné le toss, il choisit de changer de camps, de commencer pour une fois à jouer contre la buvette. Le match débuta et immédiatement il fut évident que cette rencontre ne serait pas une partie de plaisir. Les Azzurri monopolisaient le ballon, qui circula très bien depuis leur ligne de défense jusqu’à leurs attaquants, en transitant par leurs milieux très mobiles et techniquement très affûtés. Bref, après ¼ d’heure à les observer jouer et à ne pouvoir faire valoir que notre motivation et notre engagement dans les duels, le sentiment fut que ce match serait sans espoir si nous nous relâchions, ne fut-ce que quelques minutes. ¼ d’heure plus tard, la circulation de balle des Italiens avait permis de placer deux joueurs en très bonne position. Le premier frappa sur le poteau, et le rebond revint tranquillement vers Momo, le second put reprendre un centre ras de terre et tromper Momo, mais Yvan put in extremis stopper l’essai sur la ligne. Un troisième joueur put éliminer Ludovic dans nos seize mètres, mais fut également contré au moment de frapper à 9 mètres, alors que le but était ouvert.
Yvan et Momo imbattable ce week-end

Malgré la supériorité de nos adversaires, nous avons pu mener quelques occasions, souvent annihilées par la très bonne défense des Azzurri. Sur un des rares ballons que la défense centrale ne maîtrisa pas, Martial pu accélérer et partir affronter le gardien adverse. A bout de course, il put se décaler et frapper dans un angle fermé après avoir contourné le gardien. 1-0. Sur notre premier tir au but. Pour une fois que l’efficacité est de note côté…
Martial 2 actions 1 goal 1 passe décisive.... Monsieur Efficacité...

Arbitre, changement !!! Le but à peine marqué, l’entraîneur adverse fit entrer un attaquant qui n’avait rien d’Italien, mais qui allait nous pourrir la vie pour les 60 minutes qui restaient à jouer… La pression augmenta encore, le jeu s’accéléra. Devant la vitesse du dernier entré, la crainte était que les longs ballons se succèdent et qu’il faille courir après jusqu’à ce que l’arbitre nous libère. Sur un de ces longs ballons, le centre-avant tant redouté put affronter Momo, le contourner, et… non, finalement, alors que le but était ouvert, il décida de ne pas tirer et de revenir sur ses pas pour s’écraser sur Maguy et moi. Bizarre, mais finalement nous n’allions pas nous plaindre. 5 minutes plus tard, nouveau long ballon, mais cette fois plus rien à faire ni pour moi, ni pour Momo. Le 1 contre 1 allait se transformer en but. 1-1, juste avant la mi-temps. De loin pas immérité, la seconde période allait être très dure.

A la mi-temps, Higgins alla amener le thé à nos adversaires. Il revint vers nous en nous annonçant qu’ils étaient en train de se prendre une sonnée mémorable. De notre côté, rien à dire, il fallait continuer à s’accrocher.
Higgins espion malgré lui ...

La seconde période continua sur le même ton, avec une domination territoriale et technique des Azzurri, et un engagement sur chaque duel de notre part. Hors de question de baisser les bras. Action après action, nous pouvions compter sur un dernier homme qui coupait, une jambe qui contrait, une tête qui s’élevait plus haut, Momo qui s’interposait seul devant deux adversaires… C’était Fort Alamo, mais nous tenions bon. Sur un des rares contres qui allaient nous permettre de rentrer dans leurs 16 mètres, Yann, servi par un gros travail de sape de Martial, se trouva en position de shoot et frappa de toutes ses forces. Le gardien ne put pas maîtriser le ballon et… 2-1 !!! Incroyable, 100% de réussite !!!
Le Joker Yann a libéré son équipe...

Il devait rester 25 minutes à jouer, nous allions devoir retrousser nos manches, mais ça, nous savons faire. L’assaut continua de plus belle, avec entre autre une longue touche sur laquelle je fus couché par mon adversaire direct, qui offrit un ballon de but à un joueur aux 16 mètres. Frappe de volée et … poteau !!! Encore la chance. Pire encore pour nos adversaires, l’arbitre alla leur accorder un pénalty sur une faute litigieuse de Fabien. Même pas le temps de maudire ce mauvais coup que le tireur frappa… sur la jointure entre le poteau et la latte. Définitivement, nous ne pouvions plus perdre ce match. En continuant de lutter, centimètre par centimètre, nous arrachions définitivement cette victoire. Une victoire inattendue, une victoire parmi les plus belles…

Malgré le penalty provoqué, Fab a fait un gros match avec sa rage habituelle...

Pour en revenir au titre de ce blog, Yannick et moi nous affrontons à coup de théorèmes depuis quelques blogs. Accrochez-vous, cela va être rude. Après une allusion à la 3e loi de Newton la semaine précédente, je cherchais une façon de modéliser le match que nous venions de faire. La mécanique Newtonienne régit les mouvements des corps soumis à des forces bien définies, avec des interactions mesurables. Impossible de trouver dans ces lois mathématiques univoques une explication à ce que nous venions de vivre. C’est dans la mécanique quantique que je trouve le plus de similitudes avec ces successions de situations scabreuses qui allaient toutes nous sourire. Dans la mécanique quantique, les positions des corps à un instant T ne sont plus définies univoquement par une équation, mais par la probabilité que le corps en question se trouve dans un point de l’espace à cet instant T. Quelles étaient les probabilités que nos adversaires allument deux poteaux et une latte, ratent un pénalty, se heurtent sur Momo, se fassent contrer au dernier moment, et que de notre côté nous marquions 2 buts sur 2 tirs ? Presque nulles, mais néanmoins ce fut ceci qui se passa, et seule la mécanique quantique fournit des instruments qui considèrent ceci comme possible. Un des pères fondateurs de la mécanique quantique fut Dirac, auteur de l’équation du même nom. Cette équation, qui stipule l’existence d’une particule d’énergie infinie sur un instant infiniment petit, amena ce physicien à « pressentir » l’existence d’un élément encore inconnu, existence qui allait se vérifier bien plus tard. Cet élément est l’anti-matière. Pour chaque particule connue, il existe une anti-particule aux propriétés exactement inverses. Pour les protons, l’anti-proton, pour les photons, l’anti-photon, .... Pour un match où tout foire, un match où tout réussit. Depuis dimanche, nous avons découvert que l’anti-Arnex, c’était Azzurri.

Chenuz tout sourire après ce bon coup joué à Azzurri...

Veyron-Venoge : Momo – Stéphane D., Maguy, Yvan – Fabien, Stéphane R., Ludovic, Higgins – Martial, Yann D., Sylvain C. – Puis : Sylvain F., Brel, Yann M.

Buts : Martial, Yann D.

mardi 20 octobre 2009

FC Montcherand - Veyron-Venoge : 1 - 1

Il faisait très froid lors du match...
C'est par cette froide,(très très froide), soirée du samedi 17 octobre, que nous étions opposés aux gars de la banlieue d'orbe. Après un accueil toujours irréprochable, de la part des dirigeants du club, et après la superbe victoire de la deux de V-V, la une se devait de faire honneur à son rang. Le jeu s'engagea à 20 heures, en plus du froid polaire, la pluie décida de s'en mêler elle-aussi. Après cinq minutes, on comprit tout de suite que ce match ne se déroulerait pas sous le signe de la techique, mais plutôt sous celui de l'engagement. En effet, les deux équipes se jetèrent corps et âmes dans la bataille. Apès quelques occasions des rouges, yannick et sa défense, se rendirent compte qu'il faudrait délivrer une prestation de haut niveau pour s'imposer.

Le jeu s'équilibra peu à peu, et la partie était plaisante à regarder. Après quelques occasions pas forcèment franches, la bande à bordet s'activa, histoire de se réchauffer. La solution vint d'un éclair de génie de notre dam's national. Il marqua le premier but de la partie, grâce à son néo bon pied gauche. Une frappe inarrêtable, logée sous la transversale. Une frappe sans se poser de questions inutiles. Damien, continues à jouer le plus spontanément possible, tu ne seras que plus efficace! A noter encore dans cette première mi-temps, le carton jaune de mouton pour une intervention trop tardive sur un joueur de Montcherand.



Dam's le bastos de VV...


Après le thé, les recevants prirent les choses en mains, l'occasion pour moi de saluer la magnifique performance d'un des tout meilleurs gardiens de quatrième ligue. En effet, yannick a probablement délivré le meilleur match de sa jeune carrière. Impérial dans les airs, irréprochable dans ses sorties, euphorique sur sa ligne, que celui qui n'a pas été impressioné par la performance du mangeur de gorgonzola fou, se fasse connaître!!! Félicitations yannick, non seulement pour ta performance de samedi, mais aussi pour ton travail effectué, depuis qu'un certain sacha s'occupe de toi.
Kahn n'a fait qu'une bouchée des attaquants adverse, enfin presque... à l'image du dernier vacherin...

Dans cette deuxième mi-temps donc, les rouges eurent une foultitude d'occasions, l'une d'elle fut malheureusement celle de l'égalisation. Sur une reprise d'un rouge, la balle fut déviée au fond des filets par le pauvre mouton, qui, en ce samedi, n'a sûrement pas vécu la meilleure soirée de sa vie. Quelques minute plus tard, notre grand latéral à toison laineuse, arriva en retard sur son intervention pour prendre possessiopn du ballon. Sanction immédiate et deuxième carton jaune de la soirée pour mouton... Ce n'était pas ta soirée, mais il faut faire avec... Les dures lois du foot.


Pas vraiment la soirée à Mouton...

Sur l'ensemble du match, on peut estimer que ce nul est un bon résultat contre cette belle équipe de montcherand.

Veyron : Yannick, Thibaut, Tantan, Raphaël, Alexis, Fabrice, Etienne, Pierrick, Pac, Damien, remp : Jérôme, Laurent, Jérémy.Coach : P. Bordet

Spectateurs : La deux, Pilloud et Garfield, Michel, Kevin et Morgane, Mélanie, Tommeux et co de la jeunesse de L'Isle, copine de jérôme(dsl je connais pas le prénom), Damien Ducrest et sa magnifique casquette, Bouée.

Comité : 3/9

lundi 19 octobre 2009

Montcherand II - Veyron-Venoge II : 0-6 (0-3)

Démonstration de la 3e loi de Newton, également appelée principe de l'action réciproque

Une semaine après avoir touché le fond contre Arnex, nous devions retourner sur le terrain avec la volonté de faire oublier notre honteuse prestation lors du match commémorant les 10 ans du club. Pour relever la tête, nous devions néanmoins faire avec un effectif moins fourni que la semaine précédente, avec les absences de Momo, Billy, des deux Sylvain, de Roland, d'Ivan, d'Olivier et de Maxime. Retour au jeu de Ludovic et de Stéphane, et premier match sous nos couleurs pour Yann, qui vient de recevoir son passeport.

Pas besoin de faire un dessin pour illustrer l'envie de revanche qui nous habitait après la cruelle désillusion du match précédent, illustrée par un blog de « protestation » sur lequel j'ai reçu pas mal de commentaires. Mais en même temps, comment raconter en détails une période de 90 minutes pendant laquelle il ne s'était rien passé du tout?

Malgré les absents, nous pouvions aligner une équipe assez proche de l'équipe type, avec une défense qui accuse 38 ans de moyenne d'âge, et une attaque que nous espérions percutante avec la présence du volontaire Thierry en 9, du percutant Stéphane en 10, et du puissant Martial et de l'agile Yann sur les côtés. Avec en plus Fabien en récupérateur, pour relancer par Léo qui reste sur de très bonnes prestations, et Ludovic, dont la greffe du 3e poumon semble avoir tenu, il semblait que nous avions des arguments pour contrer cette équipe de Montcherand qui pourtant ne nous réussit pas souvent.

Le match débuta sur un rythme assez rapide, avec Montcherand qui faisait jouer sa jeunesse, et nous qui répliquions par un engagement dans les duels qui les a directement mis mal à l'aise. Grâce à notre application et notre force physique, nous pouvions bloquer leurs offensives assez loin de nos buts et profiter de la vitesse de Martial et Stéphane pour partir sur des contres très rapides. Sur une longue balle récupérée dans notre défense dans l'axe, à 40 mètres de nos buts, Maguy pu tenter une longue ouverture sur Stéphane qui avec l'aide d'une déviation de la tête de Thierry, lui permit de passer en force et d'arriver à portée de tir. Stéphane alluma un Scud qui partit se loger sous la latte, avec pour seul accompagnement le regard impuissant du gardien adverse. Le Stéphane-Festival, le Rochat-oz-arènes, le Paléo de Mont-la-Ville venaient de commencer... Stéphane venait de débuter une partie qu'il allait marquer de son empreinte, même si nous ne le savions pas encore.

10 minutes de jouées, rien de fait. Toujours concentrés, nous continuons de presser le porteur du ballon, nous efforçant de ressortir proprement le ballon par les côtés, nous appuyant sur Fabien et Thierry pour prendre des relais au milieu et lancer de rapides banderilles. Vers la 15e minute, sur une nouvelle très propre sortie de notre camp , Martial pu se faire lancer sur le côté gauche et faire parler sa puissance pour débouler jusqu'à la ligne de fond et centrer, du pied gauche s'il vous plaît. A la réception du centre, toujours Stéphane, qui pu redonner de la tête une vitesse respectable à la balle, qui alla se loger dans la lucarne après un rebond dans les 5 mètres. 2-0.

Non content d'avoir déjà fait parler la poudre 2 fois, Stéphane revenait nous aider en défense lorsque nos adversaires semblaient vouloir se rebeller. D'ici à la mi-temps, nous avions encore pu lancer Martial qui frappa en force et scora pour le 3-0. Rien du côté de Montcherand, peut-être tout juste un ou deux corners que nous pouvions repousser. Il faut ajouter également un coup-franc à la limite des 16 mètres sur le côté, consécutif à une faute de main bien involontaire que certains ont malgré tout vu dans les 16 mètres.

A la mi-temps, pas de relâchement. Il suffisait de se rappeler que la semaine précédente nous menions aussi au score et que rien ne semblait non plus nous empêcher de remporter les 3 points tant nous semblions à l'abri d'un retour de notre adversaire pour rester très concentrés et fixer notre objectif sur un 4e but qui tuerait définitivement le match.

Martial, qui ne voulait pas rester en retrait par rapport à Stéphane au classement des buteurs, allait également laisser sa griffe dans l'histoire de ce match. Alors qu'en défense nous continuions de contrer nos adversaires avec toute la détermination et l'engagement qui nous avaient manqué contre Arnex, nous pouvions compter sur une attaque qui allait peser de tout son poids. Les accélérations de Ludovic, de Yann, puis d'Higgins et de l'autre Yann (le nouveau-venu, celui de la Brévine), allaient nous permettre de nous créer encore bien des occasions. C'est toutefois Martial qui allait trouver la faille, en marquant encore 3 fois le même but, sur un sprint de 20 mètres, une feinte pour fixer le gardien, puis une frappe énorme qui allait mettre tout le monde d'accord. 6-0, il y a bien longtemps que nous n'avions plus été à pareille fête.

Dans l'intervalle, Stéphane avait reculé sur le terrain pour venir prêter main-forte à la défense et profiter de sa puissance pour récupérer encore plus de ballons et lancer nos contres.

Un match plein de la part de tout le monde. Totti n'aura eu qu'un arrêt à faire sur sa ligne, ses autres interventions étant des sorties aux pieds lors de balles trop en profondeur, ainsi que deux balles à boxer sur des corners assez bien tirés. La chance était de notre côté, car même si nos adversaires ont réussi à tirer plusieurs fois, il y avait toujours une tête, une cuisse, un tibia, un dos pour contrer. Et sur chacun des contres nous pouvions récupérer ce ballon qui nous avait si souvent nargué une semaine auparavant. Ce match ne pouvait pas nous échapper et constitue pour le moment notre plus belle prestation de la saison.

Pas de quoi pavoiser toutefois, car en regardant le classement nous pouvons voir que nous n'occupons que le 8e rang de notre groupe. Quel dommage d'avoir égaré ces points contre Arnex, Vallorbe et Benfica, car avec seulement une partie d'entre eux nous serions dans le wagon de tête.

Pour en revenir au titre de ce blog, je tenais à préciser aux nombreuses personnes qui ont réagi à mon précédent blog que je n'avais pas seulement passé ma jeunesse à jouer aux cartes, mais que j'avais également suivi une formation sur quelques principes élémentaires de physique. Bien que je n'aie jamais entendu parler avant il y a deux semaines du Théorème du Toblerone, je me rappelle de beaucoup d'autres, dont la fameuse 3e loi de Newton, souvent caricaturée par le moto action->réaction. Cette 3e loi se vérifie dans l'univers de la mécanique classique, dite également mécanique Newtonienne, mais se vérifie dorénavant également dans l'univers du Veyron-Venoge, avec le principe qu'une action telle une défaite contre Arnex provoque une grosse réaction la semaine suivante.

Veyron-Venoge : Totti - Stéphane D., Maguy, Pascal - Fabien, Ludovic, Stéphane R., Léo - Thierry, Yann D., Matial - Puis : Higgins, Yann M.

Buts : Sans importance (non, je déconne, Stéphane R. 2x, Martial 4x)

mercredi 14 octobre 2009

Veyron-Venoge II - Arnex II : 1-4 (1-0)

Pomme avec le Bourg

Quand j'étais jeune, il y a eu une période entre 13 et 18 ans où je jouais beaucoup aux cartes. Cela m'a pas mal servi à l'armée, lorsque il n'y avait plus rien d'autre à faire, c'est à dire à peu près tous les jours à partir de 7h30 du matin... Dans ces jeux de cartes, il y avait plusieurs variantes. Lorsque nous étions 4 ou 6, le premier choix était le "chibre", où nous jouions par équipe de 2 ou 3 contre une équipe du même nombre. Lorsque nous étions 5 ou 3, c'était la "mise", jeu dans lequel un joueur misait en fonction de sa première donne sur un nombre de points qu'il pourrait faire seul (ou à 2 contre 3), alors que l'autre équipe (de 2 ou 3
joueurs) devrait arriver à 1'000 points pour l'emporter. Le pire cas, c'est quand nous n'étions que 2 joueurs, et là, c'était la "pomme". C'est le jeu le moins intéressant, mais quand l'envie de jouer est là, on se contente de ce que l'on peut faire. Dans la "pomme", celui qui l'emporte est le premier qui gagne 10 parties, avec la subtilité qu'il faut faire au moins 21 points dans une partie, autrement le joueur qui ne les atteint pas est "pomme", c'est-à-dire qu'il perd un point (un nombre de points négatifs sur la partie jouée). La situation la plus humiliante, c'est quand le joueur "pomme" avait dans son jeu le "bourg", i.e. l'atout le plus fort, qui ne peut pas être contré, qui vaut 20 points à lui tout seul, et qui devrait donc permettre, s'il est posé sur un 10, un as, un roi, une dame ou un valet, ou encore sur le "nell", de passer les fameux 21 points pour éviter d'être "pomme". Généralement, le joueur "pomme avec le bourg", c'est un joueur qui est passif dans la partie, qui focalise sur la dernière main, pensant utiliser son atout pour faire une grosse prise dans cette dernière mise, et qui laisse passer toutes les occasions de la partie en se disant que plus tard serait le meilleur moment, pour finir par poser son précieux bourg sur un 6, et observer le sourire de l'adversaire qui n'en revient pas d'une telle naïveté...

Samedi passé, nous sommes devenus "pommes avec le bourg"... Comment avons-nous pu perdre ce match ? Comment alors que nous menions au score, que nous gagnions tous les duels, que nous récupérions tous les ballons au milieu, que les seules occasions que nous avons données en première mi-temps étaient deux passes en retrait trop molles qui ont forcées Momo à sortir avec détermination ? Comment alors que même l'arbitre semblait nous avoir à la bonne en nous donnant un pénalty imaginaire suite à une faute sur Thierry, qui ne ce fit pas prier pour transformer l'essai ?

Je ne sais pas, je n'ai pas de réponse... Un jeu trop compliqué ? Pas assez de tirs ? De la malchance avec à nouveau ces foutus poteaux qui ne veulent pas collaborer ? Un arbitre qui s'est bien repris en deuxième mi-temps pour accorder un pénalty non pas imaginaire, mais généreux tout de même à l'adversaire, avant d'accorder un but sur un triple hors-jeu, d'annuler un but de Maxime pour hors-jeu alors qu'il se trouvait derrière le joueur qui portait le ballon ? Momo qui se troue sur un coup franc qui il est vrai a rebondi juste devant lui avec un terrain mouillé ?

Parce que tout le long du match nous pensions pouvoir faire la différence plus tard, maîtriser ce maigre avantage jusque au dernier moment ?

Peut-être un peu de tout cela, mais c'est extrêmement frustrant de passer de 1-0 à 1-3 en 5 minutes, sans pouvoir infléchir le cours du jeu qui sembla se dérouler comme un film dont nous étions spectateurs, mais pas acteurs... Le 4e ne sera qu'anectodique, vu que nous pressions comme des rouleaux Caterpillar pour tenter de revenir dans le match qui touchait à sa fin.

Mention spéciale à Léo qui nous a fait un tout grand match, et qui a superbement réagi après un match contre Croy plus mitigé. Pour le reste de l'équipe, pas vraiment de grosses erreurs, mais pas d'étincelles non plus, pas de gestes qui permettent de faire la différence, pas beaucoup d'envie malgré les nombreux spectateurs présents pour les 10 ans du club.

La suite de la soirée fut plus joyeuse, avec une fête digne de l'événement (l'anniversaire, pas le match), une partie musicale bien animée, une bière intéressante, un excellent pot-au-feu et des pizzas qui partirent toutes sans exception (comme la bière d'ailleurs).

Je résume le tout ce soir depuis ma chambre d'hôtel à Madrid, et malgré le bon repas que je viens de prendre, la bonne ambiance qui règne avec les collègue de travail qui m'accompagnent en Espagne, le seul alignement de ces mots sur mon PC suffit à retrouver la rage qui m'habitait après ce match, rage à la hauteur de la déception d'avoir perdu pour la première fois de ma vie contre Arnex. Rage qui devra devenir force la semaine prochaine, contre un adversaire d'un tout autre calibre, mais contre lequel nous aurons moins à faire le jeu, ce qui devrait mieux nous convenir. Rage contre moi-même que j'ai ressenti dans ma vie la seule fois où je fus "pomme avec le Bourg".

But: aucune importance

Composition: aucune importance

lundi 12 octobre 2009

Veyron- Venoge - FC Arnex : 7 - 2

Ce soir du samedi 10 octobre a eu lieu le match le plus important de la « carrière » d’actif de la plupart des joueurs de la Une. C’était l’anniversaire des dix ans du FC Veyron-Venoge, et une journée de fête qui a vu se dérouler successivement les matchs des juniors C à 15h, de la Deux à 18h et de la Une à 20h. La foule des grands jours était présente pour célébrer ce jubilé dans une ambiance de match de coupe suisse.

Noces d’étain pour le FC Veyron-Venoge

A grands événements grands objectifs. Et aujourd’hui, nous en avions plusieurs. Tout d’abord de corriger le tir après la désolante défaite du week-end précédent, et ce faisant d’essayer enfin de décoller dans cette saison mitigée. De plus, profitant de l’aubaine d’avoir un grand nombre de spectateurs, de proposer un spectacle qui les feraient revenir, et ainsi de gagner un public, à l’image de celui de Croy. Au final, le plus importantissime, de faire honneur au maillot d’un club qui a une histoire de presque un demi-siècle.

" On se met dans le bain " (de g à d : Christophe, Yannick, Pascal et Philippe)
Le double adversaire (de la Deux et de la Une) du jour est Arnex (6 matchs, 7 pts). Dotée d’une des meilleures défenses du groupe, sept goals encaissés en six matchs, la Une d’Arnex est une équipe toujours difficile à manœuvrer. Le petit-moyen-long discours d’avant match est donné sur un ton à secouer des cocotiers, et sa teneur, qui restera en partie secrète, est assez marinée. On peut néanmoins dire qu'il se termine par quelque chose comme "Je veux qu'à la fin du match on ramasse vos tripes sur le terrain..."

Les fa-fumeuses théories/tactiques du Chef

Le match débuta de la meilleure des manières possibles. Boostés et montés à blocs par la percutante théorie d’avant-match, la Une a immédiatement prit les événements en main et montré qui est le maître à la Chaux. Produisant un jeu résolument tourné vers l’offensive, les bleu-rois/bleu-ciels ont développé un festival de passes, transversales, débordements et centres pour la plus grande joie du nombreux public présent (dont de nombreuses vieilles gloires du club). Marquant avec force son territoire, la Une s’est battue dans tous les duels et a su faire preuve de solidarité et d’esprit d’équipe.

Teamgeist, un nom pas forcément débile (normal, c’est allemand…).

C’est aux alentours du premier quart d’heure que l’inévitable Philippe enflamme une première fois Champs-Marpaux. Notre Mehmet Scholl suisse a superbement brossé un coup-franc au premier poteau, que le gardien ne peut qu’effleurer du bout des doigts ou des orteils. Tout un symbole, le moins jeune/ le plus vieux de l’équipe qui marque le premier goal de l’anniversaire du club pour lequel il joue depuis Mathusalem.

Celui qui fait partie des meubles a ouvert la marque

Ne lâchant rien, les jubilaires persistèrent dans la même voie et dans le même état d’esprit, et continuèrent à asphyxier l’adversaire. Lancé par le Zizou du pauvre, Damien lança le Bip-bip-show en débordant puis stupéfixiant le cerbère adverse d’un maître tir croisé. Rebelotte juste avant la mi-temps. Sur un long dégagement de Yannick, tête-déviation de Pascal (R.I.P. à la Papamobile) et shoot du sinistre pied de Damien. 3-0 dans une ambiance de folie à la Chaux. Eh oui, ce soir il fait chaud à la Chaux ! Veyron a parfaitement maîtrisé de bout en bout une première mi-temps, où le FCA n’a pu adresser qu’un demi-tir en direction du Leimbacher local.

Mirzette, l’homme lutin ex-sociétaire du FC Moiry-Sport, de retour après une blessure

Durant la pause, nous recevons comme instruction de la part du chef d’orchestre de ne pas prendre de risque. Priorité est donnée à la défense. Il faut verrouiller derrière, quitte à envoyer des patates chez Blokhine ou dans le Veyron. Et si affinité, assommer l’adversaire avec un quatrième but…

Les rêves les plus fous du coach vont devenir réalité. Les loups du Pied-du-Mollendruz, aux dents plus acérées que la dernière fois, reprirent à nouveau l’adversaire à la gorge dès le coup d’envoi. Et seulement cinq minutes après la reprise, celui qui carbure à la super-plus sans plomb-mais-avec-du-malt-et-du-houblon s’en va planter son second coup-du-chapeau de la saison. Propre et net, le match est plié.

Un match alléchant à regarder

La suite ne sera que du remplissage. La déferlante bleue et Fatal-Damien frapperont encore plusieurs fois. Corner, dribble et centre aérien amèneront encore trois buts magnifiques et variés. Jérémy, l’homme bûcheron aux pieds ailés de l’Isle, y mettra aussi du sien en plantant son propre but, annulé pour un hors-jeu (mais y avait-il vraiment hors-jeu?). A 7-2, on ne va pas vraiment polémiquer… Les Arnésiens profitèrent d’un relâchement de la pression pour réduire deux fois la marque. Tant mieux pour cette équipe qui a été fair-play tout au long du match (aucun carton distribué !) et qui a joué le jeu jusqu’au bout.

Jérémy, l’homme-fusée de l’ombre

Mission accomplie. La Une a gagné avec la manière, en suant dans le maillot et s’est pleinement relancé dans un championnat qui reste relativement ouvert.

La suite de la soirée s’est déroulée dans une superbe ambiance, et a vu les joueurs et anciens joueurs se défoulé ensemble sur la zic de DJ Maz. Jeunes pousses de 20 ans, joueurs trentenaires à mi-parcours et Quadras pères de famille ensemble, cela valait le détour. Excellente soirée, les 10 ans du club ont été dignement fêtés. Fin de la des activités à 5h30 du mat’ pour les derniers guelus.

La Deux et les Séniors au micro ! A noter le panneau publicitaire fantôme en haut à gauche

Culture football sous la tente

Pour une fois depuis longtemps, nous avons eu l’impression d’être UN club de football. Les juniors viennent voir les actifs, les équipes d’actifs se regardent entre elles, le comité est présent, une bonne partie de l’(ex-)entourage du club est au bord du terrain et il y a une bonne ambiance conviviale pendant et après les matchs. Autant de monde autour du même but, c’est pas mal, non ? On en redemande.


Prochain match : Samedi prochain, Montcherand II – Veyron II à 18h, suivit de Montcherand I – Veyron I à 20h. Le terrain de Montcherand est situé dans un endroit idyllique, et la buvette est sympa. Ils organisent après presque chaque match des repas, et l’ambiance est toujours bonne. Leur président accueille personnellement et chaque fois l’équipe visiteuse, ce n’est pas peu dire ! En plus, leur Une propose un beau jeu, et chacune de nos précédentes rencontres a donné lieu à des matchs plaisants à regarder. Venez nombreux nous soutenir !

Ps. Pour financer son camp d’entrainement en Guadeloupe en février prochain, la Une vend des bouteilles de vin à son effigie (Blanc de Bursinel et Pinot noir de Morges). Si vous voulez nous soutenir, vous pouvez en acheter à n’importe quel joueur (moi de préférenceJ), par exemple en laissant un message dans les commentaires.


Buts : Damien (6x), Philippe

Veyron : Yannick ; Raphaël, Jérôme, Tantan, Christophe ; Thibaut, Fabrice, Alexis, Philippe ; Damien, Pascal : Pierric, Jérémy, Vincent C. : Coach, P. Bordet.

Spectateurs : Les Séniors (joueurs, familles et enfants), la Deux (joueurs, familles et enfants), Nath et Garfield, Emilie, Stéph et Nath Odin, Famille Tardy, Edgar Blaser et famille, Jacky, Kevin et Morgane, Bouée, Laurent et Mélanie, Pilloud +famille, Carole, Jean-Marc, Sacha et Simon, Valentin, Anouck et Pauline, Noah et plein d’autres encore…

Comité : 9/9 (qui dit mieux ?)