mercredi 22 avril 2009

Veyron-Venoge - FC Croy : 2 - 1

Après un début de deuxième tour en demi-teinte (3 points en 2 matchs), nos poursuivons notre route avec au programme ce soir notre voisin Croy. Les matchs contre Croy revêtent toujours une saveur particulière, tant au niveau du club que de l’équipe. Tout d’abord parce que les deux clubs se connaissent bien, ensuite parce qu’il y a des échanges de petits procédés entre les deux groupements, et tout simplement pour ce que l’esprit de clocher dicte à un village, à savoir talquer son voisin. A un niveau plus personnel, ils nous mettent une branlée chaque fois que nous jouons chez eux, et nous les battons chaque fois à domicile au terme d’un match à suspens.
Ce match du 22 avril 2009 n’a pas fait mentir la tradition. Boosté par le petit discours de Fab le mardi précédent, la présence de la II revenue en vitesse de Montcherand et un nombreux public, notre équipe démarra le match avec une rage non dissimulée. Cependant, ce sont bien les joueurs de Croy qui nous mirent la pression durant presque toute la première mi-temps, jouant sans cesse le ballon vers l’avant. Mis à part quelques tirs pas très dangereux, il n’y eu qu’un seul tir dévié par la défense qui put ressembler à une nette chance de goal. De notre côté, beaucoup de courses dans tous les sens, peu de possession de balle et quelques petites fautes distribuées à gauche et à droite.
Faits marquant de la première mi-temps ?
1) Sortie du terrain aux alentours de la vingtième minute de Damien lors d’un contact avec Adrien (le gardien de Croy). Pas de blessure, mais out pour la fin du match.
2) Goal de Kevin lors de notre seule action en 45 minutes.

La deuxième et avant-dernière mi-temps débuta sur le spectacle pas très comique d’un clown. Après 5 minutes de jeu et 3 cartons jaunes sévères, l’artiste se mit en évidence en distribuant un jaune-rouge à Bouée pour un tacle (carton justifiable) et une insulte quelconque partie du bord de touche (injustifiable). Néanmoins, comme le dit le proverbe, errare humanum est, nous clorons donc ce chapitre ici. Si nous étions dominés avant le thé, la tâche qui nous incombait à ce moment pouvait s’apparenter à Mission impossible. Ou presque. De dominés en première mi-temps, nous passâmes à archi-dominés en seconde. La situation peut se résumer à dix joueurs sur le terrain à courir comme des dératés après un ballon qui circulaient rapidement dans les pieds des Croyards. Mais c’est quand on s’attend le moins que peut apparaître la lumière (copyright : Seigneur des Anneaux). Kevin réussit l’exploit de nous planter un second but 30 minutes avant la fin, pour la plus grande joie de son père (« il a enfin marqué ! ») et des supporters. Le retour de manivelle fut dur, 5 minutes plus tard, un joueur de Croy récupéra un ballon bêtement perdu par la défense, et alluma la toile (le gardien étant toujours en train de fêter le but). La fin du match fut rude pour les nerfs des joueurs et des spectateurs, quand enfin le coup de sifflet final retenti, comme la délivrance tant attendue.

Cette victoire (on s’en fiche des 3 points) fut la plus belle, la plus dure et celle qui nous procure le plus de FIERTÉ.

La troisième mi-temps fut la plus sympathique de toutes, joueurs et spectateurs des deux camps restants ensemble faire péter les bouchons.
Fin de soirée déjantée, à l’image de Thibaut (un petit air de Kermitt, non ?) et aux cris de quelqu’un qui se reconnaîtra : Je je suis cuit co-comme une huitre !!!


Merci à toutes les personnes venues assistés à ce match, en particulier la II, Fabien, C. Pilloud, Edgar, Stéphane G, Stéphane O, Mme et mlle Odin, Emilie, Jacky, le clan Aubry (père, frère et copine), Nat et Pascal, Bruno, Kar et Stef H., copine de John (Jessica ?), les suppotrers de Croy et plein d’autres dont mon Alzheimer m’a momentanément fait égarer le souvenir de leur présence (mille excuses).
Terrain Champ-Marpaux, 50 spectateurs
Veyron-Venoge : Bratwurst ; Bouée, Chris, Jérome, Thib ; Guigui, Cocquelet, Mirzette, Kev ; Pac, Dam : M. Chenaux, Suzy, Deco, Poussière, John et Laurent. Coach : P. Bordet.




Dernier mot à notre cher président : Ici c’est Veeeeyrond


KAHN

2 commentaires:

Philippe a dit…

Et voilà je vous laisse un soir tout seul et ca part en sucette... bravo...

Cochonaille a dit…

l'expression est on ne peut mieux choisie...