Un championnat record.
Dernier match à domicile de la saison, contre une équipe qui ne nous domine généralement pas, mais contre laquelle nous avons beaucoup de peine à marquer des points. Au moins, cette fois-ci, c'est eux qui se sont tapés l'heure de route pour la rencontre.
Du côté des absents, toujours une longue liste... Bâton, Totti et Stéphane le buteur sur blessures, Pascal présent à l'appel mais qui renoncera une fois l'effectif confirmé (côte fissurée à Champagne le week-end dernier), Thierry le "volubile" suspendu pour son 4e carton. Du côté des partiellement là, Maxime qui a pris "une bonne vieille pétée sur le foie", et moi-même avec un talon douloureux qui a passé une semaine dans la glace. De retour, Billy (avec une attelle au poignet) et Roland, qui regrettera certainement d'avoir abrégé sa convalescence...
Un dimanche ensoleillé, mais pas trop chaud, qui offrira un cadre très agréable pour cette rencontre. Une rencontre que nous entamâmes dans une nouveau dispositif tactique que je ne détaillerai pas ici, sachant que nombre de nos adversaires lisent assidument ce blog pour tenter de décrypter les raisons qui font de nous une équipe si performante lors de ce deuxième tour. Le début de la rencontre fut assez équilibré, avec de notre côté la volonté de conserver le ballon au maximum, et du côté de Ste-Croix une envie de progresser très vite dans le terrain, avec pour conséquence une grosse quantité de passes en profondeur qui terminèrent directement dans les paluches de Momo. Martial hérita assez rapidement d'un bon ballon qu'il put contrôler et tirer en pivot, qui frappa le poteau droite du gardien adverse. Le syndrôme du match du week-end dernier me revint en mémoire... Quelques minutes plus tard, sur un corner remarquablement botté, Fabien put placer une tête magistrale au second poteau et ouvrir le score. So much pour le syndrôme du week-end dernier, où là nous avions encaissé le même but.
La mi-temps se poursuivit de manière très équilibrée, avec des occasions de parts et d'autres, pas trop franches il est vrai. De notre côté, passablement d'erreurs de marquage qui offraient des possibilités à nos adversaires, heureusement pas trop réalistes aujourd'hui. Jusqu'à la 35e minutes, où sur un coup franc décallé sur la droite, nous n'avons pu que constater une frappe (un centre raté ?) qui se logea sous la latte, lobant un Momo qui ne pouvait pas grand chose tant la balle redescendit vite derrière son dos. Le même but que la semaine dernière, et ledit syndrôme de revenir hanter nos esprits...
A la pause, rien de semblable à la semaine passée, une cohésion exemplaire régnait. Quelques ajustements mineurs, et retour sur le terrain. Enfin, en terme d'ajustement mineur, il y en eut tout de même un gros, avec la sortie de Marathon Man Roland, touché à un genou, claqué à la cuisse et qui avait en plus mal à la nuque... L'effet "Caveau des Anciens" ?
Après 2 minutes de jeu, un coup-franc hérité proche du poteau de corner, suite à une faute stupide d'un défenseur sur Higgins alors que le ballon était déjà perdu pour nous, nous permit de metrre le deuxième but. Fabien, d'un efficace "coup de bulle", pouvait profiter au deuxième poteau d'un centre limpide. Fabien, 2 buts aujourd'hui, match-winner comptable en plus de l'être comme toujours par l'état d'esprit.
Le reste de la mi-temps fut long pour nous, avec toujours cette épée de Damoclès sur la tête, celle qui avait frappé le week-end dernier et nous avait fait perdre une rencontre largement à notre portée. Cette fois-ci, la chance fut de notre côté, avec le même coup-franc qu'en première mi-temps qui toucha la latte plutôt que le filet, une lourde frappe que le poteau repoussa mais qui aurait put finir dans la lucarne sans que ce ne fut un scandale. Plus grand chose à faire à part tenir bon de notre côté, ce que nous avons pu faire contrairement à certaines rencontres de ce tour.
Pourquoi ce championnat est-il record ? Parce que depuis 4 ans nous avons pu pour la première fois passer la barre des 20 points, et qu'à une journée de la fin , nous avons un goal-average positif bien que n'étant que 7e au classement. Il est record également par le nombre de buts que Fabien a marqué (avons-nous trouvé un nouveau buteur ?). Reste à confirmer lors du dernier match à Vallorbe, à garder ce goal average positif et à marquer 3 nouveaux points, afin de placer la barre encore plus haut pour la nouvelle saison.
Buts: Fabien (2x)
Composition: Momo - Stéphane D., Maguy, Yvan, Fabien - Roland, Brel, Higgins, Billy - Martial, Sylvain . Puis Maxime et Ludo
Stéphane Ducrest
dimanche 31 mai 2009
jeudi 28 mai 2009
mardi 26 mai 2009
FC Champagne Sport II - Veyron-Venoge II : 3 - 2
Un Champagne éventé
Un match chaud nous attendait à Champagne. Déjà lors de l'échauffement, le soleil se faisait très présent. Une batterie entière de gourde y est d'ailleurs passée...
Pour ce match, entre ceux qui avaient une "combine" et ceux qui avaient un "truc", plus ceux (celui) qui avait une bonne excuse, cela s'annonçait difficile, mais finalement je raconte la même chose tous les dimanches... Il fallait ajouter à cela l'absence de Roland, toujours touché à une cuisse, Martial, la cheville, Totti, l'épaule, Billy, le poignet, et la présence à 50% de Stéphane, roi des buteurs cette saison, de Thierry, genou et de Bâton, partout. Heureusement, la Une avait un week-end de repos et Damien, Luc et Fabrice se sont portés volontaires pour aider les vieux. Plus Yann qui est venu des juniors B. Avce cela, nous avions une équipe de 15 joueurs, mais comme nous l'a répété Thierry, les 3 remplaçants étaient sur une jambe et il valait mieux être prêts à tenir 90 minutes.
Le match ne démarrait vraiment pas à notre avantage. Champagne doit être la seule équipe du groupe à avoir notre moyenne d'âge, et cela se traduit par une maîtrise du ballon qui fit mal tout de suite. Les 3 premières occasions furent à l'actif des receveurs, avec de notre côté un marquage déficient qui facilitait beaucoup leur tâche. Et de mon côté 2 premières rencontres avec un joueur qui mériterait le César de la simulation, avec deux premiers effleurements qui finirent par des gros cris et des fautes sifflées par un arbitre pas trop à son affaire en début de match (il est vrai qu'il nous avait demandé une minute de silence pour un collègue arbitre décédé la veille, on peut comprendre l'émotion...) . Les deux simulations suivantes du même joueur énervèrent cet arbitre encore plus que nous, si bien qu'il ne revint même pas après la pause.
Mais il y eut quand même du foot lors de cette première période, avec l'ouverture du score méritée pour Champagne sur un corner au second poteau qui loba Momo, et atterrit sur un joueur oublié par la défense qui n'eut plus qu'à placer sa tête. 1-0, le moment de se réveiller. La suite le mi-temps fut plutôt à notre avantage, avec des ballons récupérés assez haut dans le terrain, comme à notre habitude, et qui permirent des contres rapides que malheureusement Damien ne put transformer. Fabrice, profitant d'un coup-franc à 25 mètres hérité à la suite d'un de ces contres, alluma le poteau d'un gardien resté spectateur. La chance n'était pas de notre côté... Ce fut finalement Damien qui put égaliser, peu avant la mi-temps, suite à un coup de tête magistral repris au second poteau.
La pause, le temps de discuter assez émergiquement de ce qui n'allait pas. le temps aussi de se rappeler que cette fois-ci l'avantage physique semblait en notre faveur, qu'il fallait jouer notre jeu et non tenter de jouer celui de notre adversaire.
La seconde période partit comme la première, avec un adversaire qui changea de tactique, aligna 3 attaquants alors que lors de la première période, seuls deux joueurs étaient aux avant-postes. Un premier surnombre de leur part nous fit immédiatement réagir et repositionner Bâton, rentré pour jouer plutôt offensivement, mais qui allait devoir faire contre mauvaise fortune bon coeur et s'adapter.
Suite à une bonne combinaison sur l'aile droite, un centre en retrait de Stéphane permettait à Pascal de tromper le gardien sur une frappe enroulée au premier poteau. 1-2, 60e minute, le vent semblait tourner. A ce moment-là nous pensions tous que le plus dur était fait, tant nous semblions maîtres du ballon.
A peine 5 minutes plus tard, sur un ballon cafouillé au milieu, l'ailier gauche de Champagne pouvait récupérer la balle et tenter un centre désespéré au second poteau. La balle s'envola, tourna hors de portée des attaquants adverses, et retomba brusquement dans la lucarne, sans que Momo ne puisse intervenir. 2-2, un accident, mais il fallait remettre l'ouvrage sur le métier.
S'en suivit une bonne domination de notre part, avec 3 nouvelles occasions pour Damien de planter le game-winning goal, sans parler des fois où Stéphane ou Pascal se trouvaient idéalement placés, mais ne recevaient pas le ballon par égoïsme ou manque de lucidité de celui qui le portait. Puis ce nouvel accident. Une frappe puissante à 20 mètres, repoussée des poings par Momo directement sur un adversaire qui se trouvait à peine à 10 mètres de nos buts. Un premier écran de ma part, puis une feinte de frappe, un tâcle de dernière chance lors de la deuxième tentative, l'adversaire qui a un contre favorable, moi par terre, cette lutte sans savoir où était vraiment le ballon, pour finir par entendre un coup de sifflait de l'arbitre alors que je m'étais couché sur le ballon telle une tortue asthmatique. Pénalty ? C'est sévère tout de même. Je me relève, essoufflé, entouré de joueurs blancs ou oranges, avant de voir un blanc poser rapidement le ballon à terre dans nos 5 mètres, faire une passe à un autre blanc qui la met au fond. 3-2, c'était un coup-franc indirect, plus vu cela depuis des années...
La fin du match tourna au siège du but de Champagne. Un siège avec beaucoup d'énergie, d'abnégation, mais bien peu de lucidité. Alors que nous avions marqué deux buts en passant par les côtés, nous tentâmes systématiquement la pénétration dans l'axe, face à une défense très regroupée. Une nouvelle occasion gigantesque se présenta à Stéphane, qui manqua son contrôle alors que le gardien n'était plus dans sa cage, puis 5 minutes plus tard l'arbitre aurait pu nous donner un pénalty suite à un tâcle discutable sur ce même Stéphane...
Mais quand cela ne veut pas, cela ne veut pas... il y a des matchs qui ont le goût du Champagne éventé... et des après-matchs avec un staff de Champagne fort sympathique qui nous rendit le sourire... Déçus du résultat, mais finalement ce fut un beau dimanche, et comme le dit si souvent notre ami Brel: "On a eu de la chance avec le temps..."
Mmhhh... derby contre la Une ce mardi à La Chaux. Cela promet, avec une Deux décimée et une Une qui a eu un week-end de repos, le déroulement ne fait pas vraiment suspens...
Formation: Momo - Stéphane D., Pascal, Yvan, Brel - Fabien, Yann, Fabrice, Luc - Maxime, Damien. Puis: Stéphane, Eric, Thierry, Bâton
Buts: Damien (1-1), Pascal (1-2)
Stéphane Ducrest
lundi 25 mai 2009
Veyron-Venoge - FC Montcherand : 2 - 4
Pour la seconde fois du second tour, nous avons droit à un match en semaine. Toujours est-il que ça fait du bien de rejouer un soir, et plus sous la canicule d’un dimanche après-midi 15 heures. Rien que pour éviter cet enfer, les Roux de l’équipe seraient d’accord de jouer TOUS les matchs un mercredi soir. Il n’empêche qu’avec un lendemain de congé pour tout le monde, ça n’a gêné personne.
Comme adversaire du jour, ou du soir, nous avons droit au FC Montcherand. Equipe sympathique qui nous avait légèrement battus sur le score de 4 à 1 lors de notre précédente confrontation. Qu’importe, malgré la non-première mi-temps, à leur instar, nous avions élaboré un beau jeu en seconde. Selon Coach Gargamel, c’était à ce match-là qu’on avait vu se produire le plus rapide et le plus agréable jeu de l’année 2008. Toujours selon Coach Gargamel, c’était également cette équipe seule qui pouvait rivaliser avec Orbe. Pronostic aujourd’hui légèrement à côté de la réalité. Mais ce n’est pas grave Coach, je viens de décider que tu nous offrirais une caisse après le prochain match.
Grâce aux résultats précédents, l’ambiance est au beau-fixe dans les vestiaires. Parce que la Bouée de service n’était pas là ? Parce que l’éternel éclopé n’était pas là ? (pour les insultes, c’est comme d’habitude dans les commentaires ci-dessous). Donc, manquait à l’appel ce soir en plus de Vincent F. (blessé) et de Philippe (en route pour la Guadeloupe) les deux militaires qui nous ont rejoins en cours de jeu.
Suite au traditionnel discours d’avant match de Coach Gargamel, nous entrons sur le terrain plein de bonne volonté, avec l’envie de donner aux spectateurs pour leur argent. Contrairement aux trois derniers matchs, nous répondons présent dès le coup de sifflet initial, et c’est un jeu fluide et plaisant qui est proposé aux quelques 30 spectateurs. La première action nette de goal vient des pieds de Kevin, sur un magnifique coup-franc botté sur la latte. Par la suite, phases de jeu, passes et duels se sont succédés les unes après les autres sur un rythme de LNA. On aurait dit Zurich-Bâle, les petits dégâts collatéraux en moins. Le premier goal de la partie est à mettre à l’insu de Damien, d’un maître tir-croisé-en pivot sous la latte, suite à une balle en profondeur décroisée côté corner. Pour les milieux, les prochaines passent à Damien se feront au point de corner, il marque mieux de cette position. Les visiteurs égalisèrent par l’intermédiaire de leur milieu droite, laissé seul devant Yannick. C’est sur ce score de D1 française (juste 2 goals en plus) que les joueurs retournèrent aux vestiaires pour le thé.
De retour sur le terrain 10 minutes plus tard, le public eu droit au même récital des deux équipes. A la différence que cette fois-ci, c’est les visiteurs qui marquèrent un, puis deux goals. Le premier, résultat d’une maintenant traditionnelle mésentente entre le gardien et la défense, et le deuxième via un coup-franc excentré, balle ras terre au centre, Yannick touche mal le ballon et trois joueurs plus tard un rouge propulse le ballon au fond. Le quatrième arriva sous la forme d’une tête que le gardien ne put qu’effleurer. Las, malgré un déficit de 3 buts, notre équipe continua à aller de l’avant, voulant arracher, si ce n’est l’égalisation, au moins un goal pour l’honneur. Celui-ci arriva d’une manière peu banale. En effet, après une sorte de déviation/toucher de balle d’un défenseur adverse, le gardien prit la balle des mains et l’arbitre siffla un coup-franc indirecte dans les 5 mètres. Cette passe ne semblait pas très volontaire, mais bon, aucune chance de goal n’est à négliger ! Sous les gueulées de Coach Gargamel « SORTEZ, SORTEZ DE LA ZONE !!! », Kevin fit une fit une passe parallèlement à la ligne de but dans les pieds de Damien, tout surpris, qui arriva quand même à mettre le ballon au fond. Réaction de joie, Pascal pris « un peu violement » le ballon dans les mains d’un adversaire, formant une petite échauffourée. L’arbitre, inspecté, les renvoya au vestiaire.
Preuve que l’esprit sportif existe toujours loin des grandes agglomérations, les protagonistes se sont serrés la main en s’excusant à la buvette après le match. Le match se termina quelques instants plus tard, la quatrième place du classement général et la première du classement s’échappant irrémédiablement.
Malgré le score, Veyron a retrouvé sa jouerie et a présenté le beau match que les spectateurs attendaient depuis trois week-ends. Peut-être avons-nous maintenant la preuve que nous jouons mieux contre des équipes techniques et fluide (Croy, Orbe, Montcherand) que contre des équipes physique (Bonvillars, Yvonand, Arnex). Coach Gargamel nous a tenu un petit discours pour nous féliciter, et c’est avec son approbation que nous rejoignons les vestiaires via la buvette.
La suite de la soirée se passa sous le signe de la nourriture et des boissons. Nourriture, comme la magnifique triple broche concoctée par Michel Aubry et boisson comme la très spéciale mixture/breuvage de Coach Gargamel. Les deux équipes, plus quelques spectateurs, sont restés manger et ont contribué à remplir notre caisse d’équipe dans une ambiance bonne enfant.
Prochain rendez-vous mardi 26 mai pour un match amical Deux contre Une à 20h à la Chaux, puis dimanche 31 mai à 14h au Sentier contre la Vallée. Venez nombreux !
Ps. Postez de nombreux commentaires, histoire de rendre le blog plus vivant. Les insultes sont permises, et recommandées, tant qu’elles restent respectueuses. Comment faire ? appuyer sur le lien : « les commentaires » ci-dessous et taper son message.
FC Veyron-Venoge 2 – 4 FC Montcherand
Terrain : Champs Marpaux, 30 spectateurs
Buts : Damien (2x)
Veyron-Venoge : Yannick ; Thibaut, Guillaume, Jérôme, Vincent C.; Luc, Fabrice, Alexis, Kevin ; Pascal, Damien : Christophe, Pierric, John et Laurent : coach, P. Bordet.
Spectateurs : Emilie, Chéryl, Natalie et Garfield, Famille Odin (Clara, Natalie et Stéphane) + Chef Pompier, la tribu Aubry (Michel, Sébastien et Morgane), Jessica ?Foglia ?, La Deux, Jean-Marc, Vincent et Todd, Mélanie, Jacky, Boubou, flaque à pus. Les oubliés connaissent le chemin, les insultes, c’est dans les commentaires ci-dessous.
KAHN
Comme adversaire du jour, ou du soir, nous avons droit au FC Montcherand. Equipe sympathique qui nous avait légèrement battus sur le score de 4 à 1 lors de notre précédente confrontation. Qu’importe, malgré la non-première mi-temps, à leur instar, nous avions élaboré un beau jeu en seconde. Selon Coach Gargamel, c’était à ce match-là qu’on avait vu se produire le plus rapide et le plus agréable jeu de l’année 2008. Toujours selon Coach Gargamel, c’était également cette équipe seule qui pouvait rivaliser avec Orbe. Pronostic aujourd’hui légèrement à côté de la réalité. Mais ce n’est pas grave Coach, je viens de décider que tu nous offrirais une caisse après le prochain match.
Grâce aux résultats précédents, l’ambiance est au beau-fixe dans les vestiaires. Parce que la Bouée de service n’était pas là ? Parce que l’éternel éclopé n’était pas là ? (pour les insultes, c’est comme d’habitude dans les commentaires ci-dessous). Donc, manquait à l’appel ce soir en plus de Vincent F. (blessé) et de Philippe (en route pour la Guadeloupe) les deux militaires qui nous ont rejoins en cours de jeu.
Suite au traditionnel discours d’avant match de Coach Gargamel, nous entrons sur le terrain plein de bonne volonté, avec l’envie de donner aux spectateurs pour leur argent. Contrairement aux trois derniers matchs, nous répondons présent dès le coup de sifflet initial, et c’est un jeu fluide et plaisant qui est proposé aux quelques 30 spectateurs. La première action nette de goal vient des pieds de Kevin, sur un magnifique coup-franc botté sur la latte. Par la suite, phases de jeu, passes et duels se sont succédés les unes après les autres sur un rythme de LNA. On aurait dit Zurich-Bâle, les petits dégâts collatéraux en moins. Le premier goal de la partie est à mettre à l’insu de Damien, d’un maître tir-croisé-en pivot sous la latte, suite à une balle en profondeur décroisée côté corner. Pour les milieux, les prochaines passent à Damien se feront au point de corner, il marque mieux de cette position. Les visiteurs égalisèrent par l’intermédiaire de leur milieu droite, laissé seul devant Yannick. C’est sur ce score de D1 française (juste 2 goals en plus) que les joueurs retournèrent aux vestiaires pour le thé.
De retour sur le terrain 10 minutes plus tard, le public eu droit au même récital des deux équipes. A la différence que cette fois-ci, c’est les visiteurs qui marquèrent un, puis deux goals. Le premier, résultat d’une maintenant traditionnelle mésentente entre le gardien et la défense, et le deuxième via un coup-franc excentré, balle ras terre au centre, Yannick touche mal le ballon et trois joueurs plus tard un rouge propulse le ballon au fond. Le quatrième arriva sous la forme d’une tête que le gardien ne put qu’effleurer. Las, malgré un déficit de 3 buts, notre équipe continua à aller de l’avant, voulant arracher, si ce n’est l’égalisation, au moins un goal pour l’honneur. Celui-ci arriva d’une manière peu banale. En effet, après une sorte de déviation/toucher de balle d’un défenseur adverse, le gardien prit la balle des mains et l’arbitre siffla un coup-franc indirecte dans les 5 mètres. Cette passe ne semblait pas très volontaire, mais bon, aucune chance de goal n’est à négliger ! Sous les gueulées de Coach Gargamel « SORTEZ, SORTEZ DE LA ZONE !!! », Kevin fit une fit une passe parallèlement à la ligne de but dans les pieds de Damien, tout surpris, qui arriva quand même à mettre le ballon au fond. Réaction de joie, Pascal pris « un peu violement » le ballon dans les mains d’un adversaire, formant une petite échauffourée. L’arbitre, inspecté, les renvoya au vestiaire.
Preuve que l’esprit sportif existe toujours loin des grandes agglomérations, les protagonistes se sont serrés la main en s’excusant à la buvette après le match. Le match se termina quelques instants plus tard, la quatrième place du classement général et la première du classement s’échappant irrémédiablement.
Malgré le score, Veyron a retrouvé sa jouerie et a présenté le beau match que les spectateurs attendaient depuis trois week-ends. Peut-être avons-nous maintenant la preuve que nous jouons mieux contre des équipes techniques et fluide (Croy, Orbe, Montcherand) que contre des équipes physique (Bonvillars, Yvonand, Arnex). Coach Gargamel nous a tenu un petit discours pour nous féliciter, et c’est avec son approbation que nous rejoignons les vestiaires via la buvette.
La suite de la soirée se passa sous le signe de la nourriture et des boissons. Nourriture, comme la magnifique triple broche concoctée par Michel Aubry et boisson comme la très spéciale mixture/breuvage de Coach Gargamel. Les deux équipes, plus quelques spectateurs, sont restés manger et ont contribué à remplir notre caisse d’équipe dans une ambiance bonne enfant.
Prochain rendez-vous mardi 26 mai pour un match amical Deux contre Une à 20h à la Chaux, puis dimanche 31 mai à 14h au Sentier contre la Vallée. Venez nombreux !
Ps. Postez de nombreux commentaires, histoire de rendre le blog plus vivant. Les insultes sont permises, et recommandées, tant qu’elles restent respectueuses. Comment faire ? appuyer sur le lien : « les commentaires » ci-dessous et taper son message.
FC Veyron-Venoge 2 – 4 FC Montcherand
Terrain : Champs Marpaux, 30 spectateurs
Buts : Damien (2x)
Veyron-Venoge : Yannick ; Thibaut, Guillaume, Jérôme, Vincent C.; Luc, Fabrice, Alexis, Kevin ; Pascal, Damien : Christophe, Pierric, John et Laurent : coach, P. Bordet.
Spectateurs : Emilie, Chéryl, Natalie et Garfield, Famille Odin (Clara, Natalie et Stéphane) + Chef Pompier, la tribu Aubry (Michel, Sébastien et Morgane), Jessica ?Foglia ?, La Deux, Jean-Marc, Vincent et Todd, Mélanie, Jacky, Boubou, flaque à pus. Les oubliés connaissent le chemin, les insultes, c’est dans les commentaires ci-dessous.
KAHN
FC Arnex - Veyron-Venoge : 2 - 5
Le match d’aujourd’hui s’annonçait particulièrement semblable à celui du dimanche précédent. Même jour, presque même heure, conditions météos identiques (``uneee tiiiaffe`` comme dirait Alexis le hobbit), et en face une équipe à court de points.
L’adversaire du jour ? Le FCA, ou Arnex pour les intimes. Particularités du FCA ? Il rassemble tous les superlatifs. Tout d’abord, un terrain des plus campagnards (campus = champ) possibles. Puis, grâce à quelques colonies de fourmis rouges, le FCA possède certainement le terrain le plus vivant de notre charmant canton. Ensuite, il doit posséder la plus grande distance terrain-vestiaire de la région. Le terrain, ou champ, étant d’un côté du village et les vestiaires de l’autre. Ca ne s’invente pas. Et pour finir, last but not least, le terrain, ou champ, doit également faire partie du cercle très fermé des surfaces de jeu aux mensurations les plus petites du Welschland. Philippe, toi qui maîtrises tant les chiffres, et toi qui possède un agenda aussi chargé que celui d’un étudiant ces deux semaines, je te laisse le plaisir de vérifier.
Petite présentation des deux équipes
Petite présentation des deux équipes
FCA : une équipe qui revient dans notre groupe après deux ans passés en 5ème ligue. Une équipe que nous avions battue 3 à 0 au match aller. Une équipe qui a désespérément besoin de points. Une équipe qui, en manque de technique, ne peut que compter sur son physique.
FC V-V : Une équipe qui vit sa meilleure saison depuis trois ans. Une équipe qui reste sans défaite depuis 5 matchs. Une équipe qui pour une fois n’a pas de pression comptable. Une équipe qui possède un contingent presque complet. Une équipe qui, avec une technique « en progression », ne sait plus comment utiliser le physique.
Malgré tous ces facteurs, le match débuta par un monologue du FCA. C’est dire, une équipe non-technique qui arrive à dérouler, c’est assez symptomatique de nos catastrophiques entame de match. Catastrophique car les acteurs/non-acteurs/spectateurs sur le terrain sont MOUs comme des marshmallows, passifs comme les résidents d’un EMS et apathiques comme Moritz Leuenberger. Conséquences ?
15ème minute : 2 à 0 pour Arnex, suite à deux grossières erreurs (Gardien et Milieu)
19ème minute : 2 à 1, réduction du score de Pascal sur un débordement.
20ème minute : Passage en 3-5-2, avec 2 milieux récupérateurs (Guillaume et Fabrice)
35ème minute : 2 à 2, égalisation de ???
45ème minute : mi-temps et azorée…ah non pas cette fois, du coach.
45ème minute bis : Sortie de John et ce qui reste de ses poumons.
60ème minute : 3 à 2 pour Veyron, égalisation du gauche de Damien (non Damien, le but de l’espoir, c’est le 1 à 2, pas le 3 à 2 !)
70ème minute : débordement de Pierric et presque premier goal en match officiel.
75ème minute : Suite à un coup dans les poumons et un : « Ah mais jpense !!! » d’anthologie, Christophe crache à moitié ses poumons sur le terrain.
80ème minute : 4 à 2, Encore un débordement, encore un goal de Pascal
85ème minute : 5 à 2, Pascal, sur un débordement, fait son premier triplé chez les actifs!
85ème minute + 5 secondes : Philippe lance sa casquette en l’air.
90ème minute : Coup de sifflet final et « ouf » général de soulagement.
Petit mot sur le ballon: A l’image des marshmallows et des joueurs : MOU. Autres qualificatifs : baudruche/moque /crevure/abomination/hérétique/misérable/crêpe, etc. (les personnes ayant des suggestions pour qualifier le ballon peuvent les poster ci-dessous dans les commentaires.)
Petit mot sur l’arbitre : 1 mètre 90, barbu, il est arrivé pour l’appel dans nos vestiaires avec un maillot floqué numéro 13 et du mot : « ours ». Excellent présage qui se confirma sur le terrain. Un des rares arbitres qui a compris que son rôle n’est pas de policer le match, mais uniquement de rendre le jeu plus agréable. Merci !
Pas, ou plutôt trop de conclusions à tirer de ce match identique par sa prestation au deux précédents. Gentiment mais surement, les voyants passent depuis trois matchs du vert pétant à l’orange clair.
Encore une fois : Merci à la vingtaine de spectateurs présents, et à nouveau : nos excuses pour le spectacle fournis. Et…revenez mercredi prochain !
Dernier regret : Buvette fermée avant le départ des derniers joueurs. Dommage mais pas dramatique, le Grütli était encore ouvert. Petite parenthèse : même Thibaut est venu mangé une pizza, les absents du jour n’ont aucune excuse !
Comme l’a dit Damien (ou comme il aurait pu le dire) :
« MOUais, on aurait du faire mieux »
« MOUais, on aurait du faire mieux »
FC Arnex 2 – 5 FC Veyron-Venoge
Stade : En Bullandaz, 30 spectateurs (donc environ 20 de Veyron, soit plus que le FC LS en déplacement à Wohlen ou Gossau !!!)
Buts : Pascal (3x), Damien et ???
Veyron-Venoge : Yannick : Thibaut, Christophe, Jérôme, John ; Philippe, Fabrice, Alexis, Kevin ; Pascal, Damien : Pierric, Laurent, Luc : Coach, P. Bordet.
Spectateurs : EMILIE (2x), Chéryl, Nathalie et Garfield, Dahu, Florence (2x), clan Aubry (Michel, Séb), Jessica ?Foglia?, Vincent Girardin et fils, Mars et famille, Vincent, Björn et Todd, Mélanie)
KAHN
mardi 19 mai 2009
Veyron-Venoge II - FC Croy : 4 - 2
Une drôle de journée...
La journée a commencé étrangement. D'abord, de 15 annoncés partant mercredi, seuls 12 étaient valides. Dzé a posé les plaques à 7h du matin, la grippe ayant fait son oeuvre. Stéphane, notre habituel buteur, se ressentait encore d'un claquage ou d'une déchirure contracté dimanche dernier contre Suchy. Même diagnostic pour notre marathonien du milieu, Roland. Parmi les valides, Higgins revenait de blessure et n'était pas sûr de tenir 90 minutes. Ziquet revenait d'une grosse foire et était certain de ne pas tenir 90 minutes. Maximus n'avait pas fière allure aux aurores, mais semblait pouvoir tenir son rôle.
Etonnant de nous voir si nombreux et pourtant si peu sûrs de nous. Etonnant de nous voir redouter cette équipe de Croy à laquelle nous avions enfilé 13 buts en deux matchs la saison dernière, mais qui nous avait battu sur un match étrange au premier tour, match que nous avions dominé de la tête et des épaules, mais qu'un penalty généreux nous avait fait perdre malgré tout, un penalty plus notre incapacité chronique à marquer. Il est vrai que notre mal de l'époque nous a quitté depuis Noël, que nous avons retrouvé une meilleure allure en attaque, mais malheureusement cela s'accompagne d'une étrange propension à se fabriquer tout seul des buts sans que l'adversaire ne se crée une vraie occasion. Bref, tout était réunit pour que journée réserve son lot de surprises.
Et on n'a pas été déçus. Passée les premières 10 minutes où nos rushs ont failli nous permettre d'ouvrir le score, nous avons abandonné la maîtrise du ballon. Notre adversaire tentait de faire circuler le ballon, mais pêchait souvent lors de la 4e ou 5e passe, ce qui nous permettait de nous retrouver immédiatement en bonne position. A force de tenter à chaque récupération la longue balle en profondeur, nous perdions le ballon quasi instantanément. Quel match misérable ce devait être pour le public... Sur 2 de nos nombreuses passes en profondeur, Martial put armer 2 fois le même shoot au second poteau, après un sprint de 30 ou 40 mètres. 2-0, en principe le match aurait dû être plié, Croy n'étant à ce moment jamais entré dans nos 16 mètres.
C'était compter sans notre malchance habituelle, voire notre maladresse chronique devant les rebonds défavorables. Sur un bon tir de 25 mètres, Momo se détendit et repoussa la balle tant bien que mal. Cette fois-ci, ce ne fut pas l'attaquant qui fut le premier sur la ballon (comme lors de l'ouverture du score de Suchy, but quasi identiquement amené), mais Roland, qui frappa fort pour dégager ce ballon. L'attaquant fit opposition chanceusement, et le ballon réussit à passer sous le pied de Roland, sur les bras de Momo qui tentait un second arrêt, puis dans les 20 cm qui me séparaient du poteau alors que je m'étais replacé pour protéger la ligne. Incroyable, quelle poisse. 2-1 deux minutes à peine après le second goal de Martial. Et ce n'était pas fini... A nouveau, sur une non-occasion... Un shoot raté, incroyablement mou, plein centre, pris de 25 sur le côté, bref, rien de dangereux... Et bien non, avec nous rien n'est impossible, Momo se troue, 2-2, tout est à refaire. Le match plié recommençait à peine 5 minutes après le 2-0.
Et la partie continua sur le même schéma. Croy qui tente de faire le jeu, de construire, puis perd la balle et nous offre une possiblité de contre. Sur une énième perte de balle à 40 mètres, nous réussissons la passe en profondeur (il en a fallu des tentatives), et Fabien pu affronter seul le gardien et suivit l'exemple de Martial en plaçant la balle au ras du même poteau que lors des deux premiers buts. 3-2, l'hémoragie semblait jugulée...
Seconde mi-temps, toujours aucun jeu de notre côté. Toujours le même schéma, toujours autant de perte de balle du côté de Croy, toujours notre incapacité à mettre le pied sur le ballon et à le conserver un petit moment dans nos rangs. Avec la sortie de Ziquet, Martial qui commençait doucement à s'éteindre à force de faire des 40 mètres à fond toutes les 3 minutes, Sylvain qui ne semblait pas trop frais sur son aile droite (il devait avoir mieux caché son jeu au rendez-vous du matin, je n'avais rien remarqué de spécial), puis ensuite Roland qui dut s'avouer vaincu par sa douleur à la cuisse, la relance systématique en profondeur perdait encore en efficacité. Et le milieu de terrain sans Roland, ce n'est plus la même chose. Croy pouvait revenir tant et plus, et se créer des opportunités de tirs que par chance nous pouvions contrer, la plupart du temps in extremis. Une succession de corners, qu'ils ne tiraient pas maladroitement, mais qui ne finirent pas au fond. Une énorme chance de but sur un tir violent de 25 mètres qui frôla la lucarne, cela commençait à sentir la poudre... Puis, le coup de génie. Une combinaison de la part des frères Rochat qui se créent à eux deux la seule occasion construite de la seconde période. Et Stéphane qui place une touchette subtile en affrontant le gardien, le ballon frappant le poteau avant de rentrer. 4-2, 5 minutes à jouer, ce que les personnes sur le banc nous cachèrent, échaudés par notre faculté à enchaîner les boulettes au moindre relachement. Attention les gars, il reste encore beaucoup de temps.
Durant ces 5 dernières minutes, Croy se créa encore la plus belles des occasions, un joueur pouvant récupérer tout seul un ballon repoussé par Momo sur un nouveau tir très puissant. Mais au lieu de contrôler ce ballon, il le frappa directement et le mis 20 cm à côté alors qu'il était seul sur le point de penalty.
Une drôle de journée, un match que l'on gagne sans jouer, un adversaire qui marque sans se créer d'occasions, puis ne marque plus alors qu'il s'en crée, Fabien qui marque, Momo qui rentre chez lui 20 minutes après le match... Il s'en est passé des choses ce dimanche à l'Isle. Ah oui, j'ai monté ma piscine en fin de journée, résultat ? Il a plu toute la nuit et une bonne partie de la journée de lundi, ça c'est moins drôle...
Composition: Momo - Stéphane D., Maguy, Fabien, Yvan - Roland, Brel, Thierry, Maxime - Ziquet, Martial, puis Sylvain, Higgins (quelle rentrée) et Stéphane.
Buts: Martial (2x), Fabien, Stéphane
La journée a commencé étrangement. D'abord, de 15 annoncés partant mercredi, seuls 12 étaient valides. Dzé a posé les plaques à 7h du matin, la grippe ayant fait son oeuvre. Stéphane, notre habituel buteur, se ressentait encore d'un claquage ou d'une déchirure contracté dimanche dernier contre Suchy. Même diagnostic pour notre marathonien du milieu, Roland. Parmi les valides, Higgins revenait de blessure et n'était pas sûr de tenir 90 minutes. Ziquet revenait d'une grosse foire et était certain de ne pas tenir 90 minutes. Maximus n'avait pas fière allure aux aurores, mais semblait pouvoir tenir son rôle.
Etonnant de nous voir si nombreux et pourtant si peu sûrs de nous. Etonnant de nous voir redouter cette équipe de Croy à laquelle nous avions enfilé 13 buts en deux matchs la saison dernière, mais qui nous avait battu sur un match étrange au premier tour, match que nous avions dominé de la tête et des épaules, mais qu'un penalty généreux nous avait fait perdre malgré tout, un penalty plus notre incapacité chronique à marquer. Il est vrai que notre mal de l'époque nous a quitté depuis Noël, que nous avons retrouvé une meilleure allure en attaque, mais malheureusement cela s'accompagne d'une étrange propension à se fabriquer tout seul des buts sans que l'adversaire ne se crée une vraie occasion. Bref, tout était réunit pour que journée réserve son lot de surprises.
Et on n'a pas été déçus. Passée les premières 10 minutes où nos rushs ont failli nous permettre d'ouvrir le score, nous avons abandonné la maîtrise du ballon. Notre adversaire tentait de faire circuler le ballon, mais pêchait souvent lors de la 4e ou 5e passe, ce qui nous permettait de nous retrouver immédiatement en bonne position. A force de tenter à chaque récupération la longue balle en profondeur, nous perdions le ballon quasi instantanément. Quel match misérable ce devait être pour le public... Sur 2 de nos nombreuses passes en profondeur, Martial put armer 2 fois le même shoot au second poteau, après un sprint de 30 ou 40 mètres. 2-0, en principe le match aurait dû être plié, Croy n'étant à ce moment jamais entré dans nos 16 mètres.
C'était compter sans notre malchance habituelle, voire notre maladresse chronique devant les rebonds défavorables. Sur un bon tir de 25 mètres, Momo se détendit et repoussa la balle tant bien que mal. Cette fois-ci, ce ne fut pas l'attaquant qui fut le premier sur la ballon (comme lors de l'ouverture du score de Suchy, but quasi identiquement amené), mais Roland, qui frappa fort pour dégager ce ballon. L'attaquant fit opposition chanceusement, et le ballon réussit à passer sous le pied de Roland, sur les bras de Momo qui tentait un second arrêt, puis dans les 20 cm qui me séparaient du poteau alors que je m'étais replacé pour protéger la ligne. Incroyable, quelle poisse. 2-1 deux minutes à peine après le second goal de Martial. Et ce n'était pas fini... A nouveau, sur une non-occasion... Un shoot raté, incroyablement mou, plein centre, pris de 25 sur le côté, bref, rien de dangereux... Et bien non, avec nous rien n'est impossible, Momo se troue, 2-2, tout est à refaire. Le match plié recommençait à peine 5 minutes après le 2-0.
Et la partie continua sur le même schéma. Croy qui tente de faire le jeu, de construire, puis perd la balle et nous offre une possiblité de contre. Sur une énième perte de balle à 40 mètres, nous réussissons la passe en profondeur (il en a fallu des tentatives), et Fabien pu affronter seul le gardien et suivit l'exemple de Martial en plaçant la balle au ras du même poteau que lors des deux premiers buts. 3-2, l'hémoragie semblait jugulée...
Seconde mi-temps, toujours aucun jeu de notre côté. Toujours le même schéma, toujours autant de perte de balle du côté de Croy, toujours notre incapacité à mettre le pied sur le ballon et à le conserver un petit moment dans nos rangs. Avec la sortie de Ziquet, Martial qui commençait doucement à s'éteindre à force de faire des 40 mètres à fond toutes les 3 minutes, Sylvain qui ne semblait pas trop frais sur son aile droite (il devait avoir mieux caché son jeu au rendez-vous du matin, je n'avais rien remarqué de spécial), puis ensuite Roland qui dut s'avouer vaincu par sa douleur à la cuisse, la relance systématique en profondeur perdait encore en efficacité. Et le milieu de terrain sans Roland, ce n'est plus la même chose. Croy pouvait revenir tant et plus, et se créer des opportunités de tirs que par chance nous pouvions contrer, la plupart du temps in extremis. Une succession de corners, qu'ils ne tiraient pas maladroitement, mais qui ne finirent pas au fond. Une énorme chance de but sur un tir violent de 25 mètres qui frôla la lucarne, cela commençait à sentir la poudre... Puis, le coup de génie. Une combinaison de la part des frères Rochat qui se créent à eux deux la seule occasion construite de la seconde période. Et Stéphane qui place une touchette subtile en affrontant le gardien, le ballon frappant le poteau avant de rentrer. 4-2, 5 minutes à jouer, ce que les personnes sur le banc nous cachèrent, échaudés par notre faculté à enchaîner les boulettes au moindre relachement. Attention les gars, il reste encore beaucoup de temps.
Durant ces 5 dernières minutes, Croy se créa encore la plus belles des occasions, un joueur pouvant récupérer tout seul un ballon repoussé par Momo sur un nouveau tir très puissant. Mais au lieu de contrôler ce ballon, il le frappa directement et le mis 20 cm à côté alors qu'il était seul sur le point de penalty.
Une drôle de journée, un match que l'on gagne sans jouer, un adversaire qui marque sans se créer d'occasions, puis ne marque plus alors qu'il s'en crée, Fabien qui marque, Momo qui rentre chez lui 20 minutes après le match... Il s'en est passé des choses ce dimanche à l'Isle. Ah oui, j'ai monté ma piscine en fin de journée, résultat ? Il a plu toute la nuit et une bonne partie de la journée de lundi, ça c'est moins drôle...
Composition: Momo - Stéphane D., Maguy, Fabien, Yvan - Roland, Brel, Thierry, Maxime - Ziquet, Martial, puis Sylvain, Higgins (quelle rentrée) et Stéphane.
Buts: Martial (2x), Fabien, Stéphane
samedi 16 mai 2009
Veyron-Venoge - FC Yvonand, le résumé...
Le match d’aujourd’hui a tout pour être une belle fête du football. Match de la Deux à 13 heures contre le leader Suchy-Sport, match de la Une contre Yvonand à 15h15, et grillades tout au long de l’après-midi. Le beau temps est au rendez-vous, le terrain des Tigneuses est comme d’habitude magnifique (merci Stéph) et le public a répondu présent.
Notre adversaire en ce chaleureux dimanche est donc Yvonand. Cette équipe nous rappelle plein de bons souvenirs (à part à ceux qui disent ne pas se rappeler du match aller). Tout d’abord pour la victoire 3 à 0 un sombre samedi soir d’octobre 2008, et surtout pour la petite fête improvisée dans leur buvette. Fête à laquelle s’était invitée entre autre une patte de lapin…
Sous une chaleur épouvantable, en tout cas pour certains dont la couleur de cheveux est identique à celle des bougies à l’église, le match eut lieu sous le thème de la mollesse. Ca a été aujourd’hui le match de la lenteur, de la passivité, et de la non-envie chez les joueurs locaux, au contraire des visiteurs venus à l’Isle pour s’arracher. Mauvaises passes, mauvais amortis, mauvaises relances n’ont été que quelques unes de toutes les horreurs produites cet après-midi. Premier goal pour Yvonand après vingt minutes sur une reprise/lobe hors des seize d’un joueur laissé étrangement libre, en plein dans la toile. Réaction, dix minutes plus tard, goal de la tête de Damien, ce qui devient presque une habitude chez lui, en reprenant un dégagement de Yannick. Rien d’autre à signaler sur la première mi-temps.
Les 45 minutes suivantes n’ont pas beaucoup changées des 45 minutes initiales. Mis à part quelques phases de jeu placées sous le signe de la perfection, la seconde mi-temps n’a pas non plus régalé les quelques cinquante spectateurs présents. Par rapport aux goals, Yvonand marque le 2 à 1 sur un tir que Yannick laisse filer entre ses doigts, et Kevin égalise, comme par hasard dix minutes plus tard, sur une des seules belles phases de jeu citées précédemment. Le seul événement a égaillé ce triste match est à mettre à l’actif d’un orange. La stupidité n’ayant parfois pas de limite, un joueur d’Yvonand a réussi à se prendre une carte rouge dix secondes avant le coup de sifflet final, pour avoir frappé Jérôme par derrière alors que le ballon se trouvait de l’autre côté du terrain. Dommage pour Yvonand, ce joueur va leur manquer pour leurs derniers matchs.
Au décompte final, un point immérité au vu du caractère présenté par l’équipe, et selon certains mérité au vu des quelques éclairs de lucidité dans le jeu des bleus. L’équipe du lac de Neuchâtel part elle aussi avec un point dans sa besace, et sûrement des regrets pour n’avoir pas amasser deux points supplémentaires qui vont probablement peser lourd dans la balance à la fin de l’année. Le meilleur acteur de cette partie a été l’arbitre, il n’y a aucun doute là-dessus.
S’il faut retenir un point positif, c’est le nombre de spectateurs au bord du terrain. Merci à vous d’être venus, nos excuses pour le spectacle présenté…et… revenez une autre fois !
Veyron-Venoge 2 – 2 Yvonand
L’Isle, terrain des Tigneuses, environ 50 spectateurs
Veyron : Yannick ; Thibaut, Christophe, Guillaume, Jérôme ; Alexis, Fabrice, Philippe, Kevin ; Pascal, Damien : Luc, John, Laurent : Coach, P. Bordet
Spectateurs : Famille Odin et çie, Natalie et Garfield, Famille Girardin, Toute la Deux (joueurs, blessés, et familles), Bouée, Feux, Mme et M Pilloud, Rosito, Fabien Chappuis, Jacky, S. Guex, la tribu Aubry, Morgane et Jessica, Caro et Eric, les joueurs et supporters de Suchy, maman de Christophe, Mélanie G., couple Viret.
Mes excuses pour les oubliés, ils peuvent selon le principe mis en place la dernière fois, poster un petit message d’insultes ci-dessous dans les commentaires.
Kahn
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