Veyron-Venoge II - Benfica Lausanne : 1-2

Nouveau match sur le toujours magnifique terrain de l'Isle. Nouveau match contre une équipe qui a des stats comparables aux nôtres. Nouveau match mais avec cette fois-ci un effectif bien fourni. Manquaient à l'appel Pascal, en vacances, Roland, Brel et Bâton, blessés, Momo (euh...non, il est arrivé 2 minutes avant le match et a fait le coach), ainsi que Sylvain, je ne sais plus pourquoi. Inquiétude pour notre buteur Stéphane, qui se ressent toujours d'un coup reçu lors d'un précédent match, mais qui tente de commencer le match.

La rencontre débute de manière assez équilibrée, avec de notre côté la volonté de ressortir de notre zone le plus proprement possible, avec en début de rencontre en tous les cas un jeu avec moins de déchets dans la construction. Du côté de Benfica, deux ou trois joueurs qui touchent bien le ballon, mais qui heureusement ne sont pas les plus rapides de la ligue. Par contre, un gardien qui pèsera de tout son poids sur le match, grâce à deux arrêts PHENOMENAUX sur lesquels je reviendrai plus loin, et également grâce à des dégagements extrêmement longs qui nous ont fait souffrir toute la rencontre.

Sur un des rares dégagements ratés, suite à un 5 mètres, Stéphane se retrouve avec le ballon à 25-30 mètres des buts et allume un missile qui avait tout pour nous permettre d'ouvrir le score: le gardien encore sur la position du 5 mètres, le tir qui part avec un effet entrant sur le poteau opposé, avec une vitesse qui aurait scotché tous les gardiens de notre groupe. Tous, sauf un. Le chat que nous avions en face ce dimanche. Déplacement latéral rapide, plongeon en extension, et une main ferme qui dévie ce ballon en corner. J'avais déjà levé les mains au ciel (mais certains diront que ce n'est pas la première fois que j'anticipe...)

Toujours équilibré, ce match ne donna pas lieu à énormément d'occasions, mais dans cette première mi-temps, les 2 autres furent à mettre au crédit des Lusitaniens. Sur un corner tout d'abord, avec une tête puissante qui frappa le sol avant de rebondir pour se loger sous la latte, mais que Totti dans un excellent réflexe pu repousser in extremis. Puis sur un débordement suite à un marquage déficient, un centre tendu ras de terre au second poteau pour un autre adversaire laissé seul, cage ouverte, mais qui rata miraculeusement le ballon.

Le déblocage du score vint sur une non-action, sur un énième long dégagement du gardien qui trouva un ailier esseulé. Dans ma tentative d'intervention, je fus trop mou (la seule fois du match à mon avis dans cette position), et offrit un contre favorable que l'attaquant exploita en lobant Totti qui avait anticipé une passe en retrait que j'aurais pu tenter également. 0-1, pas immérité au nombre des occasions, bien qu'en possession de balle nous devions avoir de bonnes stats.

Seconde période, retour aux affaires de Maguy après une pause de plusieurs semaines suite à sa blessure au genou et à ses vacances. Stéphane de son côté avait déjà dû quitter le terrain après 30 minutes, sa jambe ne tenant pas, comme il le craignait déjà à l'échauffement.

A nouveau, nous essayions de garder le ballon, de construire quelque chose. L'adversaire de son côté capitalisait sur son avance, défendant et jouant par contre, gagnant aussi pas mal de temps sur chaque arrêt de jeu, mais c'est de bonne guerre. De notre côté, un ascendant sur les duels, comme souvent, et un calme étonnant vu l'électricité qui est apparu chez nos adversaires à la suite de diverses discussions avec l'arbitre. Je dis calme, mais d'autres personnes parleront de non-révolte, ou de résignation, ce qui a eu le don d'irriter nos leaders. Malgré tout, c'est nous qui allions nous créer un énorme occasion d'égaliser, avec une action très engagée d'Higgins, qui parvint à s'infiltrer entre 3 adversaires pour entrer dans les 16 mètres avant de fixer le gardien et de faire une passe latérale pour Sylvain qui arrivait au deuxième poteau et frappa de toutes ses forces. But ? Non, car de nouveau ce gardien fit un geste monstrueux. Un big-save à la Caron. J'aurais peut-être dû dire à la Tobler pour être politiquement correct, surtout avec les remarques qui sont faites sur la casquette de mon fils, par ailleurs fort jolie, mais je pense que ce n'aurait pas été rendre hommage au geste auquel nous avons assisté.

Au lieu de 1-1, ce fut malheureusement comme souvent dans ces cas-là 0-2, quelques minutes plus tard. A force de pousser, de constater malheureusement que nous perdions beaucoup trop des dégagements de notre gardien parce que nous n'étions pas là sur les seconds ballons, je pris la décision de monter de quelques mètres en soutien. Cela fonctionna sur les 3 ou 4 premiers. Mais hélas, 3 fois hélas, sur un autre, la défense pu faire une longue relance directe qui passa par dessus tout le monde et pu échapper à Maguy, plus couvert par mes soins puisque j'étais 10 mètres devant. Un nouveau lob, 0-2.

Finalement, nous avons pu réduire le score dans les arrêts de jeu par Maguy, qui repris un corner de la tête et pu enfin tromper ce gardien qui nous a fait tant de mal.

Nouvelle défaite par un but d'écart, nouvelle défaite contre une équipe largement à notre portée. C'est dans la tête que cela se passe, et manifestement nous avons moins faim que nos adversaires, match après match. Lorsque cela se joue sur des détails, cette différence suffit pour que la totalité de l'enjeu nous échappe. Cela me fait penser à une équipe romande d'un autre sport malheureusement pas assez télévisé qui vit ce genre de désillusions depuis que le championnat a repris. Espérons que notre Monsieur Positif à nous trouve une solution, et dans notre cas le power-play n'est pas le problème...

Veyron-Venoge II : Totti - Stéphane, Fabien, Yvan, Billy - Thierry, Ludo, Léo, Yann - Stéphane, Martial Puis: Higgins, Sylvain, Maguy (et Momo au coaching)

But: Maguy (90e)