jeudi 8 octobre 2009

FC Chavornay - Veyron: 4 - 2

Pour la première fois en quatre ans à ce niveau, la Une New Look s’est rendue à Chavornay. Avec dans ses bagages un contingent qui n’a jamais été aussi fourni, 18 joueurs, sur un terrain superbe et un temps spécialement chaud et sans nuage pour un jour d’octobre, le coach pouvait enfin s’attendre à voir un déclic. En effet, ce match était enfin l’occasion de confirmer la victoire acquise la semaine précédente, et de sortir de ce cycle de matchs en demi-teintes dans lequel nous nous sommes enfoncés en début de championnat pour ne plus en ressortir.

Devant un public fourni, le match débuta sur un rythme de grabataires. Inutile de pérorer longtemps sur cette première mi-temps, pour Veyron, elle fut monotone, indigeste et surtout faible de A à Z. Tandis que l’adversaire se battait pour aller marquer, notre Une se complu dans un bain de mollesse saupoudrée par de la non-volonté et de la non-motivation.

La Une dans sa plus simple expression : du beurre mou.

Tant à l’avant qu’à l’arrière les pires défauts ressortirent. Inefficacité devant le goal, passes et amortis approximatifs, marquage large et surtout un état de nonchalance généralisé. Seul Fabrice, dans son rôle de capitaine a poussé en vain des bouelées pour tenter de réveiller les troupes. Mais … nada ! A l’heure du thé, la Une se retrouve avec un déficit de 2 buts bien mérités.



Fabrice, un coquelet désappointé

En buvant un thé encore plus bouillant que l’air ambiant, le coach nous fait son traditionnel discours de mi-parcours. Il y avait malgré tout, pour la suite de la partie, il y a deux raisons pour être optimiste :

1). il n’est pas possible de faire pire que la première mi-temps, donc la seconde ne peut que s’annoncer meilleure.

2). A cause du théorème du Toblerone, que je vais expliquer plus bas.

La Une reprend alors le jeu avec un peu plus que le rien présenté en première mi-temps. En faisant preuve de hargne, et en se jetant à l’assaut du but adverse, les bleus-rois/bleu-ciels montre une belle réaction. Néanmoins, en attaquant à la portugaise (la technique en moins), les jeunes loups aux dents émoussées (ce jour là) du pied du Mollendruz, se montrent indisciplinés et plus ou moins stériles devant le but. Malgré tout, cela paie. C’est sur une situation spéciale que le 2 à 1 est inscrit : coup-franc rapidement joué, passe décalée, tire, rebond et goal de Guillaume.

La Seule et Unique raison de vivre de Guillaume

À 2 à 1, tout redevient possible. Mais en continuant de jouer à la lusitanienne, en attaquant en vrac, on se découvre derrière. Et paf, premier coup d’assommoir, 3-1. Par la suite, l’histoire, pour une fois, se répétera : le 3-2 inscrit pas Damien, et le 4-2 juste avant la fin du match.

Nous avions tout pour réussir, toutes les conditions optimales étaient réunies, et même l’arbitre était excellent ! Que faut-il de plus ? Ou de moins ? Nous nous sommes broutés contre une équipe pas forcément meilleure, mais qui en voulait tout simplement plus.

Il faut toutefois relever deux points positifs : deuxième but de la saison en jouant rapidement et astucieusement un coup-franc, et surtout de ne pas s’être laissé abattre durant la seconde période.

Le théorème du Toblerone.




La Une se complait depuis le début de la saison dans une optique de haut et de bas. Elle alterne à la vitesse grand V les bonnes et les mauvaises performances. D’un match à un autre, d’une mi-temps à une autre ou d’une phase de jeux à une autre, elle passe tellement rapidement du haut au bas et vice-versa que même une scie sauteuse Bosch ne tiendrait la comparaison. Et comment en arrive-t-on là ? Aucune idée…probablement une accumulation de petits facteurs.

Dans Toblerone, il y a Tobler. Là aussi il y a un parallèle intéressant à tracer. Nous offrons des goals à l’adversaire. Il y a trop d’erreurs défensives, par manque de concentration, qui nous coûtent chères. Mais bon, c’est toujours mieux d’avoir Tobler et de grappiller des points à gauches et à droite qu’avoir Caron et ne pas en prendre du tout.

Pour finir, une petite devinette. Quelle a été la différence entre le faux Ronaldo et Ballack lors du Allemagne-Portugal de l’Euro 2008?

Réponse : L’équipe portugaise était au service de la danseuse madrilène, alors que Ballack était au service de son équipe. Pour notre équipe sans star, il est temps de repasser dans la seconde allemande…

Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Tantan, Raphaël ; Philippe, Etienne, Fabrice, Alexis , Pascal, Damien : Pierric, Jérémy, Laurent, Vincent C., Vincent J., Guillaume, Christophe. Coach, P. Bordet.

Spectateurs : Michel et Kevin Aubry, Bouée, famille de Tantan, Fabien, famille de Vincent J., Mélanie, Emilie, Nathalie et Garfield.

Comité : 1/9 (…)

Bon rétablissement au Dahu et au Président.


8 commentaires:

Emilie a dit…

Petite correction: comité 2/9 ;-)

Déco a dit…

Appelez moi "margarine"...

Emilie a dit…

Meuh non... il n'y pas que toi que l'on peut appeler "margarine" ;-)

yannick a dit…

scuse moi émilie-margarine, j'avais oublié que t'étais au comité...;-)

yannick a dit…

et on attend tous le commentaire de fab! Mais que va-t-il mettre??

Déco a dit…

bon après un bon repas de soutien et un beau samedi de football, une victoire .... rien de mieux pour fêter les 10 ans...

coach 2 a dit…

Un beau samedi mouais on peut dire ça en espérant qu'il n'y aura que le temps qui soit mauvais.

Allez les gars de la une et de la deux on veut 6 points.

Duc a dit…

Oups, j'avais pas vu venir le coup du Toblerone. Félicitations, je suis scotché.