La dernière ligne droite de ce premier tour est enfin arrivée. Restant sur deux bons matchs, (7-2 contre Arnex et 1-1 à Montcherrand), la Une se devait de confirmer sa bonne disposition du moment. Face à un adversaire néo-promu cette année, les Verts de Vaulion, notre équipe avait toute les cartes en main pour espérer continuer sur sa bonne lancée : un contingent fourni (16 joueurs), un moral au beau-fixe et une envie d’enfin décoller de ce ventre mou du classement.
Comme il est de coutume depuis un certain temps, il ne faut pas rater les premiers instants de nos matchs. Il ne fallut qu’une minute à Damien pour tenter son premier tir, croisé, qui força le gardien adverse à une belle détente. La Une continua à jouer offensif, sans trop laisser l’adversaire développer son jeu. Les bleu ciel – Bleu roi se ménagèrent quelques occasions plus ou moins dangereuses, et surtout bien annihilées par le gardien adverse. Et ce qui devait arriver arriva. En ne marquant, on se déconcentre un peu et … ce sont les adversaires qui marquent. Ce fut d’ailleurs par l’intermédiaire de ce diable de gardien, avec ses mines qu’il balance devant, qui provoqua le goal.
Les dégagements du gardien de Vaulion nous ont fait mal
Débordement, centre ras-terre au second poteau où l’attaquant est libre de marquer dans le but grand ouvert. Un quart d’heure de passé, et ouverture de la marque pour les locataires de Geoffroy-Guichard. Blessés dans leur égo, les joueurs à la Flûte l’Isloise tentèrent tant bien que mal de rattraper ce retard, pour aucun résultat concret jusqu’au thé.
Le terme de reprise a pris tout son sens. Quelques minutes après le début de la seconde période, Thibaut, après trois solos et deux tentatives infructueuses, crucifie le gardien pour relancer idéalement la Une.
Thibaut, l’intellectuel précoce de l’équipe, a marqué son premier but de la saison.
Le goal suivant fut l’œuvre du seul homme, avec Chuck Norris (pour autant que ce soit un homme…), à avoir réussi l’exploit à 14 ans d’exploser un tableau noir avec un crayon, j’ai nommé Pascal. Centre au point de pénalty, tir centré ras-terre en force juste sous le gardien. Veyron mène à la marque, et se doit de ne plus lâcher son os.
A la 65ème interviennent les premiers changements. Sortie de celui que les deux fossiles de l’équipe ont surnommé le Xavier Margairaz de Veyron, Alexis et entrée de Vincent J. Suivront successivement les entrées des trois autres remplaçants.
Les deux goals suivants seront l’œuvre de l’inévitable quincailler de l’équipe, Damien et de Pierric, qui marque son premier but en match officiel.
Le Staub PP5 B s’est mis en marche.
Par la suite, sur ce large score, la Une s’est relâchée et a commencer à se déconcentrer. Erreur à ne plus refaire ! Les dragons Verts (copyrights ; Tolkien) ont en profité pour réduire la marque sur corner. Deux minutes plus tard, la dernière action du match, qu’il ne fallait pas rater. Sortie avec un temps de retard de Yannick, qui se couche et couche l’adversaire en même temps. Résultat des courses : Pénalty, sortie « prématurée » (à la 92ème) et entorse pour l’attaquant vert, ainsi qu’un carton rouge agrémenté de trois matchs de suspension pour le gardien (moi…).
L’homme qui prétend toujours savoir où tirent les tireurs de pénalty endosse la tunique de gardien, et … encaisse le pénalty. « Mais il a changé d’avis au moment de tirer », qu’il dira plus tard…
Dans son précédent article, le Schtroumpf rédacteur de la Deux m’a lancé un défi et m’a proposé une bataille à coup de théories et de théorèmes scientifiques. Que faire face à la physique quantique et autres théories dont seul Thibaut à une chance d’y comprendre quelque chose ? A ses théories très poussées dans son domaine, l’étudiant-futur chômeur que je suis ne peux qu’opposer du fumeux et du farfelu. C’est pourquoi je suis fier de vous présenter :
La Constante du Paysan :
Elle s’articule sous la loi : On récolte ce que l’on sème, et à l’image des lois de physique, ne souffre aucune exception. Dans notre cas, elle se développe comme suit : On ne plante pas nos premières occasions -> On s’en prend un. On a trois buts d’avance, on se relâche -> on en prend deux. Thibaut persévère dans ses percées -> il marque à la troisième. Constante aussi simple qu’elle peut-être parfois cruelle. Heureusement pour nous, cette fois ça a été chaud, assez chaud. CONCENTRATION CONSTANTE, comme dirait le Professeur Maugrey Fol-œil.
Ps. La victoire de la Deux dimanche face à Azzuri Yverdon (2-1) porte à désormais cinq unités la série de match d’invincibilité du FC V-V, Une et Deux confondues.
Pps. Les Schtroumpfs n’ont pas d’orteils et leurs pattes sont blanches.
Ppps. Désolé pour le retard de l’article, mais j’ai mis jusqu’à mercredi pour digérer mon rouge. Et mercredi j’ai appris mes trois matchs de suspension, que j’ai mis jusqu’à aujourd’hui pour un peu digérer. Ceci explique mon manque de précisions quand au déroulement du match.
Le Schtroumpf roux/rouge a des problèmes de digestion.
Pppps. La rumeur est fausse, les Roux n’ont pas importé la grippe A.
Ppppps. Merci à la sublime Bouée d’avoir fait le superbe dernier résumé, il était magnifique.
Dimanche prochain, la Une joue chez l’incroyable leader, Vallorbe. Incroyable, car la saison précédente, en plus de les avoir battu deux fois (2-0 et 2-0), les Tire-lune n’ont absolument rien montré, et on pouvait s’inquiéter, ou se réjouir, c’est selon, de leur improbable avenir en 4ème ligue. Mais le vent de la fortune tourne rapidement, et cette saison on les voit truster la première place. Certain diront que le mot fortune a deux sens, et que le contingent astronomique de leur Une (35 joueurs) n’y est pas pour rien…En tout cas, si vous ne savez pas quoi faire ce dimanche à 15 heures, venez soutenir notre équipe à Vallorbe !
Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Tantan, Christophe ; Alexis, Etienne, Fabrice, Philippe ; Pascal, Damien : Pierric, Jérémy, Vincent C. et Vincent J. Coach, P. Bordet.
Goal : Thibaut, Damien, Pascal, Pierric.
Spectateur : Je me rappelle plus, désolé, et une dizaine de supporters de Vaulion.