Retour à ces sacrés matchs du dimanche après-midi pour un rendez-vous au Sentier contre la deuxième garniture du FC la Vallée de Joux. En ce mois de mai, l’influence de Roland-Garros s’est fait ressentir jusqu’au Sentier, où nous avons eu droit à un terrain en terre battue. Serions-nous venu en juin, aurions nous eu droit au green de Wimbledon ? Terrain tellement troué, irrégulier et sec que mes genoux, plus particulièrement ce qui leur reste de peau, s’en souviennent encore. Nous l’avons bien senti, ils leur manquent un Fabien, un Fabrice ou un Stéphane pour bichonner leur petit rectangle vert/jaune/brun.
Suite aux différents essais plus ou moins concluants de ces derniers matchs, le coach a décidé d’entamer le match en 3-5-2, avec deux milieux récupérateurs en la personne de Guillaume et d’Alexis, Fabrice héritant du couloir droite. Le jeu débuta d’une manière hachée, le terrain réduisant à néant la bonne volonté des acteurs. De plus, certaines notions basiques du football sont restées au vestiaire. Démarquage, une-deux et triangle semblaient être des termes complètement disparu de notre vocabulaire. Il n’y eut pas beaucoup d’action de part et d’autre, il fallu attendre une passe en profondeur, un centre à ras le sol et un tir de Fabrice pour ouvrir la marque. Illustrations de l’état d’esprit sur le terrain, nous n’avons pas eu droit au saut de cabri de Fabrice.
Las, 10 minutes plus tard, cafouillage dans nos seize mètres et un adversaire loge le ballon sous la latte, inscrivant du même coup l’égalisation. 5 minutes avant le thé, perte de balle inadmissible juste à droite des seize, passe au deuxième poteau à un attaquant qui ne se gène pas de tirer le ballon hors de portée du gardien. 2 – 1, score à la mi-temps.
Entrée en début de seconde mi-temps de Billy sur le flanc gauche et de John sur le flanc droite. Durant 20 minutes, le score n’évolua pas. Le jeu, toujours autant haché et saccadé, ne produisit que très peu d’occasion de but. C’est d’ailleurs sur balle arrêtée que la différence fut faite. Sur un coup franc des locaux, le tireur shoota fort et ras-terre sur la droite de Yannick, qui repoussa le ballon sur le côté des buts. Malgré le retour de deux défenseurs, un attaquant réussi à remettre le cuir à un des siens au centre, qui n’eut plus qu’à poussé le ballon au fond. Goal entaché d’un hors-jeu ? En effet, les défenseurs, en taclant, se sont retrouvés hors du terrain.
Malgré la bonne volonté, toute l’équipe était crispée, n’arrivant même plus à réaliser des gestes simples et travaillés à moult reprises. Que de ballons perdus bêtement pas déchets techniques. On ne compte plus le nombre de balles stupidement subtilisées par l’adversaire sur des touches défensives pour cause de mauvais amortis…La réduction du score de Pierric, identique au premier but, ne changea absolument rien à la donne. Ce fut presque de soulagement que les joueurs entendirent le coup de sifflet de l’arbitre après 90 minutes de calvaires.
Que dire de ce match ? Je crois qu’il y a des jours, où même avec la meilleure volonté, on n’arrive tout simplement pas à l’appliquer concrètement. On n’arrive pas à faire des gestes simples, on doute, on s’énerve et on ne prend pas de plaisir.
L’adversaire n’était pas intrinsèquement meilleur, il était tout simplement plus combatif. Et à notre niveau, c’est ça qui fait la différence comme le prouve les ¾ de nos matchs. Un match à oublier au plus vite, et se concentrer sur la rencontre de mercredi 20h à la Chaux contre Sainte-Croix.
Bien qu’il ne faille pas chercher des excuses pour expliquer les mauvaises performances, il y a un point à relever. Manifestement, ces matchs le dimanche ne sont pas une réussite. Pour ma part, et je ne suis sûrement pas le seul des Roux ni de l’équipe à le penser, il est plus motivant de jouer le soir. Une température plus fraiche, la nuit et surtout les huit heures prescrites entre le réveil et l’activité physique sont des facteurs bien plus stimulants qu’un matin ou un milieu d’après-midi.
Pour terminer sur un point positif, ce dimanche n’a pas été complètement noir, Nadal a perdu.
La vallée de Joux 3 - 2 Veyron-Venoge
Terrain des Crêtets, 40 spectateurs
Buts : Fabrice, Pierric
Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Christophe ; Luc, Guillaume, Kevin, Alexis, Fabrice ; Damien, Pierric : Nicolas, Vincent C., John : coach, P. Bordet.
Spectateurs : Famille Odin (Natalie, Stéphane et Clara) et amis, les 2 charmantes barmaids des Dà9, la clan Aubry (Michel, Sébastien et Morgane), Jessica, Vincent et Todd, Chris et Stef H.,
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