FC Vallée de Joux II - Veyron-Venoge : 1-2 Par Kahn...

C’est après 5 laborieuses semaines de préparation, 6 matchs amicaux plein d’enseignements et 1 bon match de coupe que le gong de la reprise a sonné. Pour ce premier match de championnat, nous avons l’honneur d’aller jouer le FC Vallée –de-Joux chez lui, au Sentier. Les matchs à la Vallée en particulier, et les rencontres contre le FC V-d-J en général laissent des souvenirs quelque peu chaotiques. En effet, à chacune de nos retrouvailles le topo reste le même : match rugueux, difficulté à la conclusion et motivation au vestiaire. La cuvée bleu ciel-bleu roi 09-10 allait-elle enfin casser le signe indien ? Rien n’est moins sûr…Toutefois, ce n’est plus une équipe expérimentale, comme lors du précédent duel, mais une équipe expérimentée qui a pu être alignée sur le terrain.

Déployé selon le désormais traditionnel 4-4-2 avec Etienne en milieu récupérateur, Tantan sur le flan gauche et Kevin en milieu offensif, c’est avec la ferme volonté de remporter la totalité de l’enjeu que l’équipe entra sur le terrain. Terrain du Sentier qui pour une fois ne ressemble pas à un champ de cratères, il faut le souligner !

Le match débuta assez mal de notre côté. Malgré les multiples avertissements du coach, notre équipe, reconvertie en blanc et rouge pour l’occasion, n’entra pas du tout dans le match. Ce fut un festival de passes ratées, amortis à 8 mètres, marquage large et surtout une flasque-attitude généralisée. Heureusement, ce départ digne d’un Sébastien Bourdais des grands jours ne porta pas à conséquence. A contrario, c’est même les visiteurs qui ouvrirent la marque par l’intermédiaire de Damien, qui prit la lourde charnière centrale adverse de vitesse sur un long dégagement de Yannick. Suite à cette ouverture du score, Veyron eu plusieurs fois l’occasion d’aggraver la marque et de déjà plier le match. Mais, pour rester fidèle à la tradition de ce genre de match, nos tirs furent aussi précis et dangereux qu’un sort de Neville Londubat (cf. Harry Potter).

Ce qui devait arriver arriva. Le boomerang, après avoir titillé les goals adverses, nous revint en plein dans la poire. Passe en profondeur adverse négociable mais non négociée par Yannick, shoot de l’attaquant adverse et PAF ! Malheureusement pas un chocapic, mais bel et bien l’égalisation. C’est sur ce score de parité que les deux équipes furent renvoyées boire le thé.

Durant la pause, le coach effectua un petit réajustement technique : Tantan passa en 10, Pascal en milieu gauche et Kevin en attaque. Ces changements portèrent leurs fruits, le FC V-V se montra beaucoup plus dangereux, à l’image de la remontée de Thibaut qui traversa le terrain, dribblant 6 adversaires adversaire au passage, pour échouer sur le gardien. Le goal tomba aux alentours de la 60e minute, via un coup-franc à l’orée des 16 mètres que Pascal, très astucieusement, ne tira pas, mais décala un Jérôme qui se retrouva dans les seize mètres seul devant le goal. Ne ratant pas une pareille aubaine, notre renard des surfaces vaudoises logea le ballon hors de portée du gardien.

Une fois de plus, lorsque vient le moment de plier le match, il y a quelques petits ratés à la conclusion…Ce ne furent pas une… pas deux… pas trois… mais au moins DIX occasions qui furent gâchées avec la régularité d’un Marco Streller seul dans les 5 mètres. Résultat ? Une fin de match pour le moins haletante, et c’est avec soulagement que l’arbitre siffla la fin d’une partie qui aurait du être pliée bien plus tôt.

Au final, nous repartons avec ce que nous étions venu chercher : les trois points de la victoire, pour nous lancer sereinement dans les deux prochaines et difficiles échéances. A Croy le dimanche 30 et à Grandson le dimanche 6 septembre. Venez nombreux nous soutenir pour une saison 09-10 qui s’annonce palpitante !!!

Veyron-Venoge : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Christophe, Raphaël ; Pascal, Etienne, Fabrice (cap.), Tantan ; Damien, Kevin : Jérémy, Pierric et Vincent : coach. P. Bordet.

Buts : Damien, Jérôme.

Spectateurs : Philippe, Florence !!!, Michel et Morgane Aubry, Bouée, Donald