WANTED !

Bonjour à tous

Nous vous informons que notre convocatrice quitte son poste à la fin de la saison, soit au 30 juin 2010.

Nous recherchons donc vivement une personne pour reprendre cette fonction. Peut-être que l'une ou l'un d'entre vous serait intéressé(e) ?

Voici un résumé des tâches :

- Organiser l'occupation des terrains et programme des matchs à domicile avec les entraîneurs (à voir aussi avec les réservations des buvettes)

- Faire les annonces à l'ACVF

- Faire les demandes de changements de date, heure et/ou lieu des matchs (selon
demandes des entraîneurs et en accord avec l'adversaire) et en informer les
responsables des terrains, ainsi que buvette

- Envoyer les convocations par mail aux entraîneurs, aux responsables des terrains
et au comité (une fois par semaine, en général le mercredi)

- Préparer les affiches, à envoyer par mail

- Faire les formulaires pour les nouvelles dates de match après matchs renvoyés

- Organiser les tournus des buvettes pour les juniors

Matériels à avoir : un accès internet, Word et Excel, une imprimante (fax et scanner : un plus)

Nous restons à votre disposition en cas de questions ou explications supplémentaires:

Isabelle Décosterd 079/474 89 66 ou Carole Würsten 079/675 81 43

Pour le FC Veyron-Venoge

Le comité

Arnex II - Veyron-Venoge II : 0-3 (0-0)

Après quelques semaines sans blog, je reprends la plume en me demandant si vraiment je ne ferais pas mieux de la garder bien au chaud dans mon bureau. La dernière fois que j'ai couché quelques mots sur ce site pour relater une rencontre de la II, c'était suite à la correction que Slavia nous avait infligée. Un 6-0 sans appel, un rappel cinglant que les préparations hivernales, c'est pas pour des prunes. Depuis ce match, nous avons remporté un duel contre Vallorbe, sur le score étriqué de 4-3, après avoir mené 2-0 puis avoir été mené 2-3, puis enchaîné avec un 6-0 contre Croy et maintenant ce 0-3 contre Arnex.

Les matches se suivent, et chacun a son histoire. Il faut dire que depuis quelques temps l'effectif pléthorique que nous alignons à l'entraînement (avec un record à 21 joueurs mercredi passé) se retrouve un minimum le week-end pour les rencontres qui valent des points. 3 matches de suite à 15 joueurs sur la feuille officielle, ce n'est pas du jamais vu, mais c'est tout de même à signaler.

Contre Croy, 3 joueurs de l'équipe ont abrégé leur match pour aller ensuite suivre le LS à Bâle pour la finale. Un match suivi avec 32 juniors du club, et un bus de 51 personnes que nous avons rempli sans problème. Il y a une vraie vie dans ce club, une vie de club, pas seulement un ensemble d'équipes qui ont leur propre agenda. Ça aussi, c'est un signe qui nous permet d'espérer de bons moments pour les années à venir.

Casimir Duc et Hypolite Lugeon, les deux défenseurs centraux ayant joué contre Croy

Pour en revenir au match de dimanche dernier, c'est avec le couteau entre les dents que nous nous sommes rendus à Arnex (du moins dans l'esprit, parce que dans les actes, il a fallu cravacher ferme). Arnex nous avait battu au premier tour sur le score sans appel de 4-1, lors de la soirée des 10 ans du club. Une défaite qui nous est restée en travers de la gorge, concédée contre l'équipe qui ferme le classement, mais pas imméritée tant nous avions été mous ce soir-là. Nous nous étions donc promis de laver l'affront, et le contingent présent permettait d'espérer un meilleur sort. Parmi les absents, hormis les habitués, il fallait cette fois faire sans Fabien (le motivateur), Ludo (le poumon) et Stéphane (le buteur). Momo était présent au rendez-vous, mais avec un doigt en triste état suite à un accident de travail. Des absents de poids, mais malgré tout une jolie équipe sur le terrain.

Le coach nous a fait une théorie empreinte de prudence, nous rappelant le match aller, ainsi que les saisons précédentes durant lesquelles les matches contre Arnex ont toujours été difficiles, quel que fut le résultat final.

Le match à peine commencé, il fallait à nouveau se rendre compte que ce serait tout sauf facile. Comme à l'aller, un cruel manque de rythme allait nous handicaper toute la rencontre. Impossible de mener une action rapide de bout en bout, de conserver le ballon pendant un bon moment. Lors de chaque action, un mauvais choix, un mauvais contrôle, une passe dans le dos... Et lorsque nous nous trouvions malgré tout en bonne position, pas de jus pour finir le travail, des frappes molles, pas cadrées, de vraies passes en retrait... Du côté d'Arnex, il y eut... euh... rien... 2 tirs de très, très loin... et c'est tout...

A la mi-temps, triste mine de tout le monde. Je crois que s'il avait pu le faire, le coach aurait changé tout le monde. Il manquait vraiment la rage, le coup de rein, l'envie qui fait la différence lorsque les événements ne nous sourient pas... Mais comment provoquer cela, comment ? 3 changements d'un coup, pas pour sanctionner les 3 sortants, car de nouveau tout le monde aurait pu quitter la pelouse sans que cela soit immérité, mais pour secouer le cocotier, tenter de mettre du rythme, d'accélerer ce jeu.

La seconde mi-temps commence comme la première, avec une succession énorme d'arrêts de jeu, arrêts de jeu qui en plus de nous empêcher d'emballer la rencontre devait la rendre vraiment insipide à suivre pour les quelques malheureux spectateurs qui avaient fait le déplacement. Une touche, il fallait la refaire 3 fois de suite au même endroit, car à chaque fois le ballon était contré, un changement de jeu, il fallait s'y reprendre à 3 fois également... Le gardien adverse s'empare du ballon, temporise, dégage, et il faut de nouveau 3 touches et deux balles arrêtées pour pouvoir se rapprocher en bon ordre des 16 mètres adverses. Au fur et à mesure que le match avançait, nous commencions en défense à voir comment cela allait tourner. Un tir de loin, un but de raccord, et une défaite alors que notre adversaire n'avait pas encore cadré un shoot, ni même obtenu un seul corner... Heureusement pour nous, c'est cette fois-ci de notre côté que le vent allait tourner. Pas sur une action limpide, conclue magistralement, mais sur une action comme nous en avions déjà eu 10, avec cette fois-ci la rage pour gagner un duel dans les 16 mètres, puis pour frapper ce ballon dans une mêlée pour enfin, enfin le mettre au fond. 1-0, par Thierry, le seul qui bougeait au milieu selon Momo, spectateur averti et coach reconverti (tu as retrouvé ta voix Momo ?).

Le plus dur semblait fait, mais il devait rester 15 minutes à jouer. C'est alors qu'Arnex allait se créer ses deux seules occasions du match. La première fut un coup-franc à 25 mètres, frappé très, très fort, mais qu'Adrien bloqua avec autorité, la seconde sur un centre contré de la tête par un défenseur, avant que l'arbitre ne siffle faute sur le duel qui suivit, au point de penalty. L'orage, ou plutôt le coup de vent, était passé. Le reste du temps, nous continuions de tenter de nous approcher de leur but, mais avec chaque fois la crainte que sur un contre il y ait un surnombre en notre défaveur, tant le positionnement des joueurs adverses devenait imprévisible.

Ce fut Luc qui eut le dernier mot, en scorant 2 fois dans les dernières 5 minutes. Pratiquement deux fois le même but, sur un rush et un tir au premier poteau. Une fois du droite si je ne fais erreur, à ras de terre, la seconde fois du gauche, un ballon flottant qui finit dans la lucarne. 3-0. Le score paraît net, mais que cette victoire fut difficile à se dessiner... C'est peut-être aussi ce qui fait que cette année nous avons beaucoup plus de points que les saisons précédentes, nous sommes capables de gagner des matches qui ne tournent pas pour nous de prime abord...

Mercredi, nous enchaînons avec Benfica. Ce match-là sera très difficile à n'en pas douter. Si Benfica veut aller chercher la deuxième place du classement, peut-être suffisante pour une promotion, ils ne peuvent plus égarer de points. Au contraire, si nous nous imposons, c'est nous qui revenons à deux points, avec un match en moins. Et cette fois-ci j'ai écrit le blog, je me demande vraiment si j'ai bien fait de ressortir cette foutue plume...

Veyron-Venoge: Adrien - Maguy, Stéphane, Higgins - Thierry, Brel, Fabien, Billy - Martial, Totti, Yann - Puis: Luc, Sylvain, Yvan

Buts: Thierry, Luc (2x)

FC Bonvillars - FC Veyron-Venoge: 1 - 4

La Une corrige le tir après trois défaites consécutives en s’imposant 4 – 1 à Bonvillars. Non seulement le score, mais aussi la manière ont été présents, pour la meilleure prestation de la Une depuis au moins 346 ans. Deux équipes qui tentent de jouer au foot, ça donne des beaux matchs.

Week-end d’Abbaye à Bonvillars

Pour notre retour au petit château dans les prés des hauts de Champagne, nous retrouvons un banc normal, c’est-à-dire à moitié vide et composé de semi-éclopés. Sur le terrain, on retrouve Yannick au goal, une défense de poids au centre (Jérôme et sa hargne de boxer, et Christophe le play-boy) et de plumes sur les côtés (Thibaut le beau et John le chacal andalou), un milieu de terrain remodelé à cause des blessures, avec le retour de Coquelet à son vieux poste de récupérateur, de Pac sur le flanc gauche et de Mirzette, plus accros aux gestes techniques que jamais, sur le flanc droite et de Guillaume, ses deux mètres et ses six visses métallique dans le coude en numéro dix. En attaque, Damien, l’Apollo(n) de l’équipe et Nicolas. Sur le banc, Philippe, de retour à son poste de prédilection de ses dernières années, Vincent C. et Vincent F.

Alexis et les recettes pour créer des gestes techniques.

La Une a directement pris l’adversaire par la pau, la nervosité n’a pas eu le temps de s’installer cette fois. Dès l’entame, les visiteurs ont pris le jeu à leur compte, pour ne le lâcher que lors du dernier quart d’heure. Sur une pelouse parfaite, à faire rougir le jardinier de Wembley, fierté de Londres, les Oranges pour l’occasion ont posé le jeu et fait tourner le ballon comme rarement cela avait été le cas.

Damien ouvrit une première fois le score, en interceptant un centre de la tête juste avant le gardien, puis l’aggrava en surgissant comme un diable au second poteau suite à un déboulé-centre de Pac. Quelques petites alertes à signaler pour la défense, mais comme le jeu s’est déroulé aux 75% dans le camp adverse, il n’y eut pas de craintes sérieuses.

Mais à quoi carbure Damien ?

La seconde mi-temps vit Bonvillars plus dangereux qu’en première, notamment grâce à trois occasions nettes galvaudées aux deux-tiers, en fin de partie. De notre côté, le Guiguinesspress a inscrit son premier goal du tour, à l’aide d’un petit plat du pied dans le goal grand ouvert , et Pac a confirmé qu’il était l’exception à la règle en plantant une mine.

La grooosse mine

70^ème minute, entrée sous une standing ovation de Vincent et de ses jambes velues, lui qui refoule pour la première fois depuis plus le terrain après plus d’un an d’absence (blessure face à … Bonvillars déjà( !)).

Fin du match sur le score de 4 à 1. Ca fait du bien ! Prochaine échéance, dimanche 16 mai à Arnex.

Après quelques bières et quelques saucisses au château, l’équipe s’est dispersée aux quatre points cardinaux. Quelques uns ont trouvés leur bonheur au mcdo, d’autres chez eux et les derniers aux différentes tonnelles parsemant le canton.

Pour les étudiants et autres glandus qui n’ont rien à faire de leur journée, cherchez les huit allusions à des marques de bières que j’ai dispersées sur cette page.

Goals : Damien (2x), Guillaume, Pascal

Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Christophe, John ; Pascal, Fabrice, Alexis, Guillaume ; Damien, Nicolas : Phillipe, Vincent F., Vincent C. : Coach, P. Bordet.

FC Veyron-Venoge - FC Suchy-Sport: 2 - 5

Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon on serait beau dans la merde.

Veyron: Manchot; Thibaut, Boiteux, Cul-de-jatte, Eclopé, Unijambiste, Grabataire, Mou, Guillaume, Vide et Rien.

AVIS IMPORTANT CONCERNANT LE TERRAIN DE LA CHAUX

!!! AVIS IMPORANT !!!

Merci de bien vouloir respecter cette directive émanant de la commune de La Chaux :

Il n’est pas autorisé de se parquer sur le côté droite de la rue, entre chez la famille Rossi et le terrain (le long de la haie d’arbres).

Le stationnement doit se faire le long du terrain, direction hangar ! (30 places à disposition).

Avec nos remerciements

Le comité

FC Grandson - FC Veyron-Venoge: 4 - 1

Et au niveau d’en reprendre quatre sans se battre, ça se passe comment ? Pour la seconde fois en une semaine, la Une encaisse quatre buts face à un Grandson certes intrinsèquement supérieur, mais largement prenable.

On y croit un peu trop !

Pour la première fois depuis au moins 52 lunes, le FC Grandson ne nous recevait pas un dimanche matin à 10h, mais un samedi soir à 19h. Excellent, de cette manière on évite de se taper les petits désagréments qui peuvent survenir aux aficionados des fêtes arrosées du samedi soir. Moins excellent, on perd toutes les grenouilles de l’équipe, restées au pays s’entraîner au tuyau et à la lance.

Grenouille au pompier, pique du nez

C’est donc avec un contingent de 14 joueurs, 9,5 supporters et 6 gourdes que le FC V-V s’en est allé sur les rives du lac d’Yverdon. Avec dans la tête la ferme intension de rattraper le léger fiasco de Croy, et de titiller des adversaires placés avant nous dans le classement.

L e match a à peine le temps de commencer que les locaux nous cueillent à froid (14 degrés quand même) et ouvre la marque d’une belle volée croisée. Rien à dire, on avait encore la tête à l’échauffement. D’ailleurs, elle y est restée pendant encore dix longues minutes, durant lesquelles il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain. Je me demande toujours si on a touché le ballon, tellement on s’est fait tourné autour. Toujours est-il que subitement les jaunes et bleus (Grandson) ont perdu leur vivacité, et se sont mis à notre niveau. Et à partir de là…

Petit à petit, la Une se reprend et se procure quelques occasions, que le Yéti de Saint-Denis, Jérôme, se charge de proprement concrétiser sur pénalty. Malgré les possibilités de le faire, les visiteurs n’aggravèrent pas la marque, et c’est à ce moment-là que l’on ne gagne pas le match, en n’enfonçant pas un Grandson assez pâle en défense. Mi-temps sur un score de parité, et tout paraît encore ouvert.

Les oranges ont été pressées…

Si notre équipe ne gagne pas le match en première mi-temps en ne trouant pas ces satanés filets, on peut dire qu’on le perd en deuxième en encaissant des goals inutiles avec une régularité digne d’un volcan islandais.

Alors qu’on fait jeu égal, on encaisse le deuxième, par un un contre un conclu en deux temps, puis le troisième, sur un goal plus ou moins ridicule que je ne décrirai pas ici, puis finalement le quatrième de nouveau en 1 contre 1. Bien que les occasions soient là, la Une a vendangé avec la régularité d’un métronome. On ne peut que féliciter les locaux pour leur performance.

Un sorbet probablement vert de rage samedi

Fore-checking défaillant, milieu de terrain pas assez présent (marquage, agressivité), attaque isolée et improductive, et défense (gardien compris) peut-être un peu trop lourde. La liste est aussi longue que celle des casseroles à Domenech, et la marge de progression aussi grande que celle l’équipe de Suisse ou de France. Il reste du travail les gars!

Ce match m’amène à un certain nombre de questions : A quand remonte notre dernière victoire dans les maillots orange et noirs ? Qui à piqué le short de gardien ? Pourquoi la Migros ne met pas de cerises confites dans ses forêts noires ? Et surtout, que faut-il pour qu’on face preuve de révolte sur ce foutu terrain ???

Prochain match samedi 19h30 face au FC Suchy-Sport à la Chaux. Match aller de pâle qualité qui s’était terminé sur un petit égalité 1-1 (Guillaume).

Veyron : Yannick ; Thibaut, Jérôme, Raphaël, John ; Alexis, Etienne, Fabrice, Kevin ; Damien, Guillaume : Pascal, Philippe, Nicolas : Coach, P. Bordet

Supporters : toute la famille de Pac, Nathalie, Isabelle et Nathalie, Jessica et Morgane (x 1,5)

FC Slavia Lausanne II - Veyron-Venoge II : 6 - 0

Un chouette dimanche à la campagne.

Premier dimanche à la météo sympa depuis Noël, nous devions aller en découdre avec Slavia dans l'usine à Football de Chavannes. Dieux sait que nous n'aimons pas jouer là-bas, la faute à des horaires assez inhabituels qui ont pour conséquence de nous niquer notre dimanche en entier. Un match à 13h30 un dimanche, c'est si peu souvent que cela arrive que nous ne savions même plus à quelle heure et quoi manger avant de rentrer sur le champs de bataille...

Le titre du blog que j'avais écrit au premier tour était encore dans mon esprit au moment de préparer et de jouer ce match: "2 ligues d'écart". La conclusion de ce blog également, que je reprends ci-dessous pour ceux qui ne l'avait pas lu à l'époque:

"A la fin du match, nous étions à la fois déçus d'avoir encaissé des buts aussi évitables, et contents de ne pas avoir pris une plus grosse claque. Le championnat ne fait que commencer, et nous n'avons pas encore vu tout le monde, mais personnellement je pense que nous avons vu le futur promu en action, cette équipe n'ayant vraiment rien à voir avec ce que nous rencontrons habituellement en 5e ligue. Time will tell."

Et bien le time il a tellé. Slavia est en tête du championnat assez facilement, avec des scores parfois surprenants par leur irrégularité. Notamment leur victoire seulement 2-1 contre Yvonnand la semaine dernière, ou alors c'est nous qui avons eu la chance d'affronter un Yvonand diminué...

A l'heure du rendez-vous, l'équipe présente avait quand même une certaine allure. Manquaient Roland, toujours out pour un bon moment, Pascal (nous pensons tous à toi), Stéphane R. (qui avait un truc), Fabien (en attente de son passeport depuis maintenant 6 semaines si je ne fais erreur), Bâton (péniblement de retour de vacances), Mange (je ne sais plus pourquoi), Totti, ... . Une liste longue, mais qui laissait quand même une belle capacité sur le terrain, ou plutôt sur le papier.

Le match commence avec du retard. La convocation disait que Slavia jouait en rouge, et nous nous étions annoncé en orange. Comme la Une jouait contre des bleus, nous leur avons prêté nos maillots pour leur match de samedi, et sommes allés au jeu en bleu. Slavia a de son côté reçu un nouveau jeu de maillots et comptait l'étrenner lors de ce match. Pas de bol, ils sont aussi en bleu. Discussions avec eux et l'arbitre, et ils proposent d'aller chercher leur ancien jeu pour régler le problème, ce qui prend un peu de temps.

Première action dangereuse de Slavia à la 30e seconde, je glisse à Pascal Bordet que ce match va être long. Il me répond que la Une avait tenu 1min37 la veille avant d'encaisser le premier... Nous avons fait 3 fois mieux, puisqu'il a fallu attendre 4min30 pour voir nos adversaires marquer le premier but. Une action qui se développe sur leur côté gauche, qui nous en a fait baver toute la première mi-temps, un tir sur le poteau, personne ne suit... 5 minutes plus tard, presque le même schéma, 2-0.

A ce moment du match, cela sentait le roussi. La supériorité de Slavia était évidente dans tous les domaines, de notre côté, rien. Il fallu attendre la 25e minutes pour voir des actions bleues se développer. Là, 10-15 bonnes minutes sur des rushes de Martial, des bonnes combinaisons Maguy-Brel-Yann, des relais avec Thierry... Et même un but marqué par Yann sur un superbe action collective, but malheureusement annulé pour un hors-jeu que personnellement je ne peux pas juger de ma position... Et c'est paradoxalement à ce moment que Slavia va enfoncer le clou avec un but stupide. Une balle lancée n'importe comment en profondeur, là où il n'y a personne. Une balle qui aurait pu partir en touche, être récupérée 10 fois par un bleu si quelqu'un avait fait l'effort. Au lieu de cela, c'est un attaquant de Slavia qui fait un sprint de 50m pour sauver la touche, repique sur le centre, fait face à 4 joueurs venus à sa rencontre, et glisse en retrait sur un autre attaquant, seul, complètement seul au 16 mètres... 3-0, le match était bouclé... (Et oui, le miracle de Veyron-Venoge - Croy, si on appelle cela un miracle, c'est bien parce que cela n'arrive jamais dans la vraie vie).

La mi-temps tombe deux minutes après ce goal, dommage. Dommage surtout parce que les 20 dernières minutes étaient assez équilibrée.

La partie reprend. Moins de 5 minutes de jouées, et le 4-0 tombe sur un corner. Une balle repoussée que revient droit sur la tête d'un joueur, tête qu'il n'eut même pas à bouger pour que le ballon reparte dans nos filets. Quand rien ne va...

La deuxième mi-temps fut à sens unique. Slavia était plus fort techniquement et physiquement, Martial était sorti assez tôt dans la mi-temps et nous ne pouvions plus compter sur ses rushs pour tenter quelque chose. D'habitude, contre des équipes qui monopolisent le ballon, nous arrivons toujours à en récupérer quelques-uns grâce à notre opiniâtreté dans les duels, mais là, il n'y avait aucun duel. Pratiquement aucune occasion d'aller se frotter au corps à corps, le ballon circulant très vite, ou alors la bonne feinte au bon moment qui empêche de se lancer à fond. Le 5e but allait tomber sur un mouvement à 3 contre deux, avec chacun des 3 joueurs de Slavia qui allait toucher le ballon 2 fois, pour se terminer par une feinte de frappe et une talonnade sur un joueur qui allumait sous la latte de Billy. Maguy et moi sommes restés médusés, aucune chance ne serait-ce que d'approcher le ballon sur toute l'action, et cette talonnade, elle a été si rapide que nous n'avons compris ce qu'il se passait qu'après le shoot...

Le 6e but sera anecdotique, mais de nouveau un joli geste technique. Une caresse qui dévie juste ce qu'il faut un centre tendu venant à nouveau de notre côté droit, le ballon qui rebondit 3 fois avant d'aller mourir dans nos filets...

Après le match, le sentiment était mitigé. D'abord, nous avons quand même eu quelques occasions de buts que nous aurions pu transformer, surtout dans cette période de 20 minutes en première mi-temps, ensuite, nous aurions aussi pu en prendre 10, sans l'aide des poteaux ou parfois la gourmandise des attaquants de Slavia qui privilégient le beau geste plutôt que le geste efficace. Lors du premier tour, nous avions vu une très grosse équipe qui nous en avait mis 4 alors que nous avions très bien joué. Dimanche, le jeu présenté par Slavia était de mon point de vue moins impressionant qu'à l'aller, mais nous n'étions pas du tout au niveau pour les contrer. Cela ne change rien toutefois au fait que nous avons pris une roue de vélo à la Nadal-Verdasco, et qu'il faudra réagir dès dimanche prochain. Pour le moment, nous restons sur le même début de tour qu'à l'automne dernier, essayons de faire mieux, car le match suivant avait été perdu.

Veyron-Venoge: Momo - Yvan, Maguy, Vincent - Thierry, Fabien, Brel, Ludo - Pierrick, Martial, Sylvain - Puis: Higgins, Yann, Billy, Stéphane D.

Buts: Nichts, zielsch, nada, que pouic,