Un chouette dimanche à la campagne.
Premier dimanche à la météo sympa depuis Noël, nous devions aller en découdre avec Slavia dans l'usine à Football de Chavannes. Dieux sait que nous n'aimons pas jouer là-bas, la faute à des horaires assez inhabituels qui ont pour conséquence de nous niquer notre dimanche en entier. Un match à 13h30 un dimanche, c'est si peu souvent que cela arrive que nous ne savions même plus à quelle heure et quoi manger avant de rentrer sur le champs de bataille...
Le titre du blog que j'avais écrit au premier tour était encore dans mon esprit au moment de préparer et de jouer ce match: "2 ligues d'écart". La conclusion de ce blog également, que je reprends ci-dessous pour ceux qui ne l'avait pas lu à l'époque:
"A la fin du match, nous étions à la fois déçus d'avoir encaissé des buts aussi évitables, et contents de ne pas avoir pris une plus grosse claque. Le championnat ne fait que commencer, et nous n'avons pas encore vu tout le monde, mais personnellement je pense que nous avons vu le futur promu en action, cette équipe n'ayant vraiment rien à voir avec ce que nous rencontrons habituellement en 5e ligue. Time will tell."
Et bien le time il a tellé. Slavia est en tête du championnat assez facilement, avec des scores parfois surprenants par leur irrégularité. Notamment leur victoire seulement 2-1 contre Yvonnand la semaine dernière, ou alors c'est nous qui avons eu la chance d'affronter un Yvonand diminué...
A l'heure du rendez-vous, l'équipe présente avait quand même une certaine allure. Manquaient Roland, toujours out pour un bon moment, Pascal (nous pensons tous à toi), Stéphane R. (qui avait un truc), Fabien (en attente de son passeport depuis maintenant 6 semaines si je ne fais erreur), Bâton (péniblement de retour de vacances), Mange (je ne sais plus pourquoi), Totti, ... . Une liste longue, mais qui laissait quand même une belle capacité sur le terrain, ou plutôt sur le papier.
Le match commence avec du retard. La convocation disait que Slavia jouait en rouge, et nous nous étions annoncé en orange. Comme la Une jouait contre des bleus, nous leur avons prêté nos maillots pour leur match de samedi, et sommes allés au jeu en bleu. Slavia a de son côté reçu un nouveau jeu de maillots et comptait l'étrenner lors de ce match. Pas de bol, ils sont aussi en bleu. Discussions avec eux et l'arbitre, et ils proposent d'aller chercher leur ancien jeu pour régler le problème, ce qui prend un peu de temps.
Première action dangereuse de Slavia à la 30e seconde, je glisse à Pascal Bordet que ce match va être long. Il me répond que la Une avait tenu 1min37 la veille avant d'encaisser le premier... Nous avons fait 3 fois mieux, puisqu'il a fallu attendre 4min30 pour voir nos adversaires marquer le premier but. Une action qui se développe sur leur côté gauche, qui nous en a fait baver toute la première mi-temps, un tir sur le poteau, personne ne suit... 5 minutes plus tard, presque le même schéma, 2-0.
A ce moment du match, cela sentait le roussi. La supériorité de Slavia était évidente dans tous les domaines, de notre côté, rien. Il fallu attendre la 25e minutes pour voir des actions bleues se développer. Là, 10-15 bonnes minutes sur des rushes de Martial, des bonnes combinaisons Maguy-Brel-Yann, des relais avec Thierry... Et même un but marqué par Yann sur un superbe action collective, but malheureusement annulé pour un hors-jeu que personnellement je ne peux pas juger de ma position... Et c'est paradoxalement à ce moment que Slavia va enfoncer le clou avec un but stupide. Une balle lancée n'importe comment en profondeur, là où il n'y a personne. Une balle qui aurait pu partir en touche, être récupérée 10 fois par un bleu si quelqu'un avait fait l'effort. Au lieu de cela, c'est un attaquant de Slavia qui fait un sprint de 50m pour sauver la touche, repique sur le centre, fait face à 4 joueurs venus à sa rencontre, et glisse en retrait sur un autre attaquant, seul, complètement seul au 16 mètres... 3-0, le match était bouclé... (Et oui, le miracle de Veyron-Venoge - Croy, si on appelle cela un miracle, c'est bien parce que cela n'arrive jamais dans la vraie vie).
La mi-temps tombe deux minutes après ce goal, dommage. Dommage surtout parce que les 20 dernières minutes étaient assez équilibrée.
La partie reprend. Moins de 5 minutes de jouées, et le 4-0 tombe sur un corner. Une balle repoussée que revient droit sur la tête d'un joueur, tête qu'il n'eut même pas à bouger pour que le ballon reparte dans nos filets. Quand rien ne va...
La deuxième mi-temps fut à sens unique. Slavia était plus fort techniquement et physiquement, Martial était sorti assez tôt dans la mi-temps et nous ne pouvions plus compter sur ses rushs pour tenter quelque chose. D'habitude, contre des équipes qui monopolisent le ballon, nous arrivons toujours à en récupérer quelques-uns grâce à notre opiniâtreté dans les duels, mais là, il n'y avait aucun duel. Pratiquement aucune occasion d'aller se frotter au corps à corps, le ballon circulant très vite, ou alors la bonne feinte au bon moment qui empêche de se lancer à fond. Le 5e but allait tomber sur un mouvement à 3 contre deux, avec chacun des 3 joueurs de Slavia qui allait toucher le ballon 2 fois, pour se terminer par une feinte de frappe et une talonnade sur un joueur qui allumait sous la latte de Billy. Maguy et moi sommes restés médusés, aucune chance ne serait-ce que d'approcher le ballon sur toute l'action, et cette talonnade, elle a été si rapide que nous n'avons compris ce qu'il se passait qu'après le shoot...
Le 6e but sera anecdotique, mais de nouveau un joli geste technique. Une caresse qui dévie juste ce qu'il faut un centre tendu venant à nouveau de notre côté droit, le ballon qui rebondit 3 fois avant d'aller mourir dans nos filets...
Après le match, le sentiment était mitigé. D'abord, nous avons quand même eu quelques occasions de buts que nous aurions pu transformer, surtout dans cette période de 20 minutes en première mi-temps, ensuite, nous aurions aussi pu en prendre 10, sans l'aide des poteaux ou parfois la gourmandise des attaquants de Slavia qui privilégient le beau geste plutôt que le geste efficace. Lors du premier tour, nous avions vu une très grosse équipe qui nous en avait mis 4 alors que nous avions très bien joué. Dimanche, le jeu présenté par Slavia était de mon point de vue moins impressionant qu'à l'aller, mais nous n'étions pas du tout au niveau pour les contrer. Cela ne change rien toutefois au fait que nous avons pris une roue de vélo à la Nadal-Verdasco, et qu'il faudra réagir dès dimanche prochain. Pour le moment, nous restons sur le même début de tour qu'à l'automne dernier, essayons de faire mieux, car le match suivant avait été perdu.
Veyron-Venoge: Momo - Yvan, Maguy, Vincent - Thierry, Fabien, Brel, Ludo - Pierrick, Martial, Sylvain - Puis: Higgins, Yann, Billy, Stéphane D.
Buts: Nichts, zielsch, nada, que pouic,
2 commentaires:
Nom de bleu Stéph, t'écris de ces articles!!! aussi long que bon, comme une 4 fromages...
Ps. merci pour l'allusion à nos miracles!! on en referra pour donner de l'eau à ton moulin.
Merci Yannick,
C'est parce que j'ai terminé mes vacances, j'ai de nouveau le temps ;-)
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